🎇 A Quoi Ressemble Un Regard France Télécom
Dansun document dévoilé à la presse, le groupe Bouygues joue la carte des synergies qu'il entend réaliser entre Bouygues Télécom et SFR. Il s'agit donc de programmer une fusion, plutôt qu
Ànoter que ce numéro fonctionne en France métropolitaine. Pour certains départements d’outre-mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane entre autres), ce numéro peut
Cest une mini-caméra dédiée à l’inspection des réseaux. Elle se fixe à la pointe d’une aiguille et est reliée à un écran moniteur, afin de permettre l’inspection des fourreaux. Il
Forcément cette non-campagne ressemble de plus en plus à une vraie campagne, avec un programme, une stratégie, une longue liste de soutiens, des salles combles et une ferveur que pourrait lui envier le candidat écologiste Yannick Jadot, qui stagne autour de 5 % dans les sondages. Mais ne dites pas à Jancovici qu’il fait de la politique, il pourrait mal le
ChezA.I.R., nous misons sur le tutorat pour accompagner nos nouveaux collaborateurs qui bénéficient ainsi de l’expertise et de la pédagogie de nos nombreux tuteurs volontaires.. Le tutorat est un véritable passeport pour la diversité au sein de notre société.. Que vous ayez obtenu un diplôme ou non, que vous sortiez de votre cursus scolaire ou que vous ayez de
Leprocès en appel de plusieurs anciens dirigeants de France Télécom s'est ouvert à Paris la semaine dernière. Ils contestent notamment leur condamnation en 2019 pour « harcèlement moral institutionnel ». Jusqu'au 1er juillet, la cour d'appel de Paris va juger les deux anciens dirigeants de France Télécom (devenu Orange), pour «
Quefinalement à 17h toujours personne, que tu l'appele, qu'il te répond qu'il aura du retard, 17h30 tu le rappele finalement répondeur. 18h, sa ta deuuuhh tu rentre
Quece soit par la mise à disposition de flux inter-applicatifs clés en main ou d'une plateforme permettant de répondre aux besoins d'intégration des entreprises qu'ils soient dans le Cloud, ou hybride, Crosscut a pour mission de ramener de la cohérence et de l'efficacité dans le système d'information. Juvisy sur Orge, 91: 0 18 18 014 10: Éditeur: DAMAaaS est la solution Cloud
Création: 03/04/2010 à 11:47; Mise à jour : 22/05/2010 à 17:59; 6 articles; Ses archives (6) » Suite. Abonne-toi à mon blog ! RSS. Retour au blog de sousou-loonatic. Regarde moi, Voila a quoi ressemble un ange 0 | 0. Commenter # Posté le samedi 22 mai 2010 16:44. Amis 0; Tweet; Commentaires; Kiffs; Remix; Commenter N'oublie pas que les
ed34hfq. Les syndicats de France Télécom ont critiqué samedi le plan de la direction pour résoudre la crise sociale au sein de l'entreprise. Présenté cette semaine par le directeur général de l'opérateur de télécommunications, prévoit notamment le recrutement de personnes en 2010 ainsi qu'une part plus importante accordée à la performance sociale des managers."Il n'y a pas grande chose de nouveau. Ce n'est pas très audacieux. C'est creux", a expliqué Patrick Ackermann Sud-PTT, regrettant notamment "l'absence de chiffrage du plan". Pour Nabyl Beldjoudi FO, cela "ressemble à un plan d'urgence, mais il a quatre mois de retard". "Ce nouveau cap managérial va devoir s'apprécier au regard du nouveau projet industriel qu'on attend", a-t-il ajouté, tout en regrettant l'absenc Ces deux syndicats ont toutefois souligné "C'est un point synthétique. Pour la première fois, nous avons une vision des huit engagements de la direction", a reconnu M. Ackerman. "C'est la première fois qu'on nous offre un cadrage national", a renchéri M. Beldjoudi, avant de s'interroger "le discours écrit est intéressant, mais sur le terrain ? ".Pour Pierre Dubois CFDT, le plan "va globalement dans le bon sens", mais "il y a un souci sur l'emploi on n'est pas sûr que le nombre d'embauches soient suffisant pour rétablir des conditions de travail décentes". "On craint des fermetures de boutiques du fait de restrictions budgétaires", affronter la montée des incertitudes ?Inflation, hausse des taux d’intérêt, Ukraine et maintenant incertitude politique, les chocs se multiplient. Pour évoluer dans un environnement de plus en plus complexe, l’expertise de la rédaction des Echos est précieuse. Chaque jour, nos enquêtes, analyses, chroniques et édito accompagnent nos abonnés, les aident à comprendre les changements qui transforment notre monde et les préparent à prendre les meilleures découvre les offres
Thierry Breton est devenu ministre dès? l'automne dernier. En tout cas dans les têtes de Jacques Chirac et de Jean-Pierre Raffarin. Si le président et son Premier ministre ont renoncé à le nommer à Bercy après le départ de Nicolas Sarkozy, le 29 novembre 2004, la décision était déjà prise d'ici à la fin du quinquennat, il était acquis que le PDG de France Télécom ferait son entrée au gouvernement. Le déclic psychologique concernant Breton, dans l'esprit de Chirac, date du second semestre», raconte un proche. La chute d'Hervé Gaymard n'a donc fait qu'accélérer le calendrier. Mais les espérances élyséennes vont plus loin que la carte Breton, mise sur le tapis plus tôt que prévu, se transforme en joker. Et qu'il devienne, à 50 ans, un remplaçant potentiel de Raffarin. Quelles qualités peuvent-elles soulever de tels espoirs au Château? Sous sa tignasse à la Jean-Louis Borloo, le nouveau ministre de l'Economie est un mystère mais qui est M. Breton? Une nouvelle étoile filante de la politique ou une future valeur sûre? L'équilibre d'un hommepar Jean-Pierre RaffarinThierry Breton aime la France. Quand on lui demande de quitter Thomson pour France Télécom, il n'est pas demandeur, mais il est prêt à agir pour le pays. Pour le gouvernement, ce fut le même scénario disponible pour servir. La relation qu'il entretient avec le président de la République n'est pas étrangère à son engagement. Sa force est la constance dans le mouvement. C'est un moderne. Les valeurs sont fermes, les structures sont ses débuts au Futuroscope, il a toujours développé les méthodes du management créatif. Sa pensée trouve sa fertilité dans sa capacité à dépasser les frontières. Sous les allures de manager, l'émotion apparaît très vite. Dans la relation amicale, le regard est profond, plein de sensibilité. Efficacité et affection participent à l'équilibre d'un homme dont je n'ai jamais douté qu'il serait ministre un jour. Ma dernière remarque est pour saluer sa loyauté, notamment vis-à-vis d'Hervé Gaymard, qui lui aussi est un ami. Toutes ces qualités le prédisposent à réussir au sein de l'équipe gouvernementale, notamment dans la mise en ?uvre des grands projets industriels, la maîtrise de nos équilibres économiques et la lutte pour l'emploi, grâce à la croissance mais aussi à la confiance. AuteurSon lien, décisif, avec le président, est d'abord politique. Membre du cabinet de René Monory, à l'Education nationale, sous la première cohabitation, Breton se retrouve aux commandes du Futuroscope en projet, puis siège au conseil régional de Poitou-Charentes de 1986 à 1992. Il arrivera ainsi à accréditer un goût et un sens politiques qui ne résistent pas, en fait, à une observation attentive. Le conseil régional, ce n'était pas trop son truc», confie un proche de l'ancien président du Sénat. Son assiduité laissait à désirer», ajoute un député picto-charentais. Vice-président de Jean-Pierre Raffarin, il ne fera pas du futur Premier ministre un intime. Ils se sont retrouvés en 2002, après des années de liens distendus», commente un témoin. La rencontre avec Chirac se noue en 1988, quand le maire de Paris se remet mal de sa défaite à la présidentielle. Breton l'amusait avec ses prospectives, explique une connaissance. Sans compter la passion commune pour le Japon, où Thierry faisait du business.» Un élément clef de la relation entre les deux hommes. La galaxie politique de Breton se remplit alors très vite, avec Charles Pasqua ministre, il lui commande en 1993 un rapport sur le télétravail en milieu rural ou Michel Barnier, un ami. Aujourd'hui, certains le disent proche de Sarkozy, de treize jours son cadet - il est né le 15 janvier 1955, à Paris - d'autres nient? Il est très lié à un intime du président de l'UMP, Martin Bouygues. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Certaines accointances surprennent ainsi, Thierry Breton et Bertrand Delanoë s'apprécient. Ils se sont croisés au Parc des Princes quand Thomson, que Breton dirigeait, était sponsor du PSG. La candidature de Paris aux Jeux de 2012 les a récemment soudés quand il a fallu déplacer le centre d'accueil des médias, trop petit, pour la visite du comité de sélection, France Télécom a pris en charge cet exploit technique. Pour Breton, la politique, c'est des réseaux. La loi paquet télécoms» lui a permis de multiplier les rencontres avec les présidents des conseils généraux 75 chartes signées! Dans les affaires, l'obsession est la même atteindre l'objectif, avec cette opiniâtreté des ingénieurs inculquée à Supélec. Là encore, les réseaux sont décisifs Les siens sont impressionnants», reconnaît un homme de gauche. Il est membre du conseil d'orientation de l'Institut Aspen France, qui se réunit une fois par an sous la présidence de Michel Pébereau - dont le frère aîné, Georges, publie, le 10 mars, un livre préfacé par... Breton! Il a noué, par ailleurs, une véritable amitié avec Bernard Arnault LVMH. Breton est entré au début des années 1990 au club Entreprises et cités, se liant avec Claude Bébéar, Jean-René Fourtou et Henri Lachmann. Mais, s'il y est attaché, il ne dépend pas du clan Bébéar, vu la richesse de son réseau. A cet entregent classique, Breton a ajouté une exceptionnelle ouverture sur le monde. Aux Etats-Unis, où il a créé sa première société et coécrit son premier best-seller - Softwar, en 1984, suivi de Vatican III, en 1985, et de Netwar, en 1987 - il a été reçu par Bill Gates dans sa mythique maison et a planché devant les cadres de Microsoft, un honneur rare pour un Français. En Chine, Breton a tissé, du temps de Thomson, des liens serrés avec plusieurs dirigeants du pays. Grand connaisseur du Japon, où il a négocié avec les présidents de NEC et de Matsushita, il y accompagnera peut-être Chirac à la fin du mois. Affaire Gaymard un vol mystérieuxL'affaire suscite un certain émoi au sein de la très discrète Commission pour la transparence financière de la vie politique. Cette instance, rattachée au Conseil d'Etat et créée par une loi de 1988, a institué un mécanisme qui permet d'apprécier l'évolution de la situation patrimoniale des élus. Les ministres ainsi que les élus nationaux et locaux déposent une déclaration de situation patrimoniale» au début et à la fin de leur mandat ou de leurs fonctions. Objectif s'assurer que les personnes ne se sont pas enrichies de manière anormale le lundi 21 février, cinq dossiers ont disparu, dont celui d'Hervé Gaymard. Celui-ci était alors encore ministre de l'Economie, mais Le Canard enchaîné, dans son édition du 16 février, venait de révéler qu'il habitait un appartement de fonction de 600 mètres carrés dans le VIIIe arrondissement de commission est composée de trois membres de droit le vice-président du Conseil d'Etat, Renaud Denoix de Saint Marc, le premier président de la Cour de cassation, Guy Canivet, et le premier président de la Cour des comptes, Philippe Séguin, de six membres titulaires des conseillers d'Etat, conseillers à la Cour de cassation et à la Cour des comptes et de six membres suppléants. Cette disparition place du Palais-Royal ajoute une part de mystère à la tension qui a envahi l'atmosphère politique depuis le début de cette crise. AuteurChance et prudenceMême si le travail domine l'existence de Breton, ses réseaux dépassent la politique et les affaires. Il est ami d'Isabelle Huppert, connaît bien Charlotte Rampling, fréquente l'éditeur Olivier Orban, l'essayiste Alain Minc ou le journaliste Jean-Marie Colombani. Autant de liens patiemment tissés au fil d'un parcours original sorte de golden boy, avide de reconnaissance médiatique dans les années 1980, Breton a appris à s'économiser, à exister sans se surexposer - le parcours inverse, en quelque sorte, de celui de Jean-Marie Messier. Toutefois, Breton ne mêle pas sa vie privée aux affaires. Son épouse, Valérie Baroin, fut une proche collaboratrice de Jean-François Poncet et connaît bien la politique, mais elle s'occupe surtout, aujourd'hui, de la vie mondaine du couple. Leur fille Séverine a participé au 14e Bal des débutantes, rendez-vous de la grande bourgeoisie, au Crillon, en novembre 2004. Breton n'étale pas son argent, mais, de sa maison du parc Montsouris, dans le XIVe arrondissement de Paris, il se rend le dimanche au très chic marché de la rue Cler, dans le VIIe... Son seul sport, enfin, est le vélo d'appartement. C'est une abeille qui butine.» Il est trop orgueilleux pour être vaniteux.» Il va très vite.» L'autorité le caractérise.» Il est l'un des rares capables de tenir tête à Chirac.» Au registre des qualités, Breton est bien servi par ses connaissances. Mais la liste des défauts est plus intéressante. Plusieurs observateurs pointent un fils qui se prend pour le père». Monory l'a écarté du Futuroscope, le trouvant trop moneymaker, et parce que Breton avait oublié que c'était son jouet.» Ce qui le résume, c'est la prudence, estime un économiste. Ainsi, son conseiller en communication travaille momentanément à Bercy, mais restera à France Télécom, pour préserver son image. Il a toujours eu de la chance, débarquant dans des entreprises quand la conjoncture y repartait. Il arrive à Bercy sur un nouveau coup de chance on verra.» Chance et prudence cela suffira-t-il pour éviter les embûches de Bercy? L'urgence, pour l'Elysée, est de calmer le jeu jusqu'au dimanche 29 mai, que Jacques Chirac a choisi pour le référendum sur la Constitution européenne. Le brouillage est, aujourd'hui, tel que le président de la Commission, José Manuel Barroso, confiait récemment à un ministre français Vu de Bruxelles, vous parlez en France, dans la campagne référendaire, de tout sauf de la Constitution!» Alors que se profile une semaine sociale agitée - les lycéens dans la rue le 8 mars, suivis le 9 des chercheurs puis, le 10, des cheminots et des salariés du privé - la consigne présidentielle est d'apaiser les esprits. A Thierry Breton, il est donc demandé de faire, avant tout, de la politique. Surtout, pas de précipitation, lui a recommandé Jean-Pierre Raffarin, qui l'a longuement reçu au cours du week-end suivant sa nomination. De fait, le nouveau ministre a envoyé des signaux à la majorité. Après s'être entretenu au téléphone avec plusieurs ministres et avec le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, il dîne, le 28 février, à l'initiative de Jean-Louis Debré, avec des députés UMP. Ce soir-là, le président de l'Assemblée nationale, assis à côté de Breton, cède sa place pendant un quart d'heure à Pierre Méhaignerie. Le président de la commission des Finances de l'Assemblée peut ainsi établir le contact avec l'hôte de Bercy. Vous avez votre image, votre détermination, vos convictions!» lui dit-il en guise d'encouragements. Mais deux questions restent, selon Méhaignerie, en suspens Aura-t-il la volonté de faire, c'est-à-dire, à Bercy, de dire non, y compris au chef de l'Etat? Disposera-t-il de l'autorité politique nécessaire? D'ici à deux ou trois mois, ses arbitrages nous auront apporté des réponses.» La première intervention télévisée du ministre, le 2 mars sur France 2, montre sa volonté de se placer sur le terrain politique. A deux reprises, il martèle qu'il n'est désormais plus un entrepreneur» à la tête de l'entreprise France. Etre ministre, il le sait, ce n'est surtout pas, aux yeux des Français, être un grand patron. Il affiche aussi sa volonté d'assumer ses responsabilités. Loin de s'excuser de son passé, il revendique l'intégralité de son portefeuille ministériel, y compris les télécommunications. L'ancien PDG de France Télécom avait d'ailleurs déjà indiqué à un élu que les problèmes de conflits d'intérêts ne se posaient plus, puisque les décrets transférant les décisions à l'Autorité de régulation des télécommunications avaient été signés. Il n'en demeure pas moins que l'arrêté ministériel désignant l'opérateur qui assurera le service universel des télécommunications, publié le vendredi 4 mars par le Journal officiel, ne porte que la signature du ministre délégué à l'Industrie, Patrick Devedjian. Un décret d'attribution, paru la veille, a déchargé Thierry Breton de cette responsabilité pour qu'il ne soit pas juge et partie. Premier revers la veille, le nouveau ministre ne déclarait-il pas qu'il exercerait la plénitude de ses fonctions! Matignon ne l'a pas suivi pour éviter toute polémique publique. Ne plus être patron? A Bercy, Thierry Breton va découvrir qu'un ministre a moins de pouvoir que le président de France Télécom il ne crée pas de jobs, n'augmente pas les salaires, ne décide pas de l'activité des entreprises. A court terme, il ne dispose que d'une arme la parole. Pour donner envie de consommer, d'investir ou d'embaucher; pour donner de l'espoir tout en restant crédible. Thierry Breton semble l'avoir compris, qui n'entend pas réduire son rôle à celui d'un cost killer, un réducteur de coûts. Il veut mettre au point des indicateurs simples» sur la situation économique, pour montrer qu'elle s'améliore. Mais si ce n'était pas le cas? La ligne fiscale et l'emploi A moyen terme, la panoplie du ministre est plus large. Mais, jusqu'à présent, la politique économique du quinquennat de Jacques Chirac n'a pas brillé par sa clarté. Ainsi, les dépenses sont globalement tenues, mais la multiplication des priorités décidées par le président a obligé à de lourds sacrifices sur les secteurs non privilégiés, sans que se dessine une vraie réforme de l'Etat. La ligne fiscale flotte aussi. La promesse d'origine - baisse de l'impôt sur le revenu IR d'un tiers en cinq ans - a été suspendue dans le budget 2005. Il appartient à Breton de la reprendre et de lui donner forme faut-il poursuivre une réduction uniforme qui profite davantage aux contribuables fortunés ou la centrer sur les plus basses tranches de l'IR, comme l'avait annoncé Hervé Gaymard? Enfin, sur l'emploi, le sujet le plus difficile, les atermoiements tournent à la confusion. Depuis trois ans, le gouvernement Raffarin hésite entre une option libérale» et une option sociale». On multiplie les rapports, les missions, les approches Hervé Gaymard et Jean-Louis Borloo envisageaient un conseil d'orientation pour l'emploi, afin d'établir un diagnostic partagé sur le droit du travail et le contrôle des chômeurs. Ces hésitations aboutissent à un véritable embouteillage. Une mesure n'est même pas appliquée qu'une autre est annoncée le contrat intermédiaire destiné aux licenciés économiques ressemble étrangement à la convention de reclassement personnalisé CRP. Autre exemple le plan pour la cohésion sociale est censé rapporter notamment 1 million d'emplois en cinq ans grâce au contrat d'avenir», mais il n'est pas entré dans les faits que déjà Jean-Louis Borloo annonce un plan pour les services à la personne - 500 000 emplois en trois ans! Malheureusement, sur le terrain, les jobs se créent moins vite que sur le papier. Ainsi, les contrats d'avenir ne devraient pas susciter 185 000 places en 2005, mais seulement 30 000 ou 40 000, a averti Méhaignerie au cours d'un petit déjeuner UMP, le mardi à Matignon Les collectivités locales font leur budget en ce moment et n'ont pas toutes les précisions nécessaires pour financer ces dispositifs.» On attend aussi Breton sur un terrain plus classique les comptes publics. Il devra réduire les déficits 3,7% du produit intérieur brut en 2004 pour respecter, dès 2005, la limite des 3% fixée par le traité de Maastricht. Il s'y est engagé, mais n'a rien dit, pour l'heure, sur les moyens d'y parvenir. Comme le dérapage vient surtout de l'assurance-maladie, beaucoup dépendra du succès de la réforme Douste-Blazy en cours. Et sur laquelle Breton n'a aucune prise. Les 7 et 8 mars, il passera son baptême de diplomate économique au Conseil européen des ministres de l'Economie et des Finances, qui doit négocier la réforme du pacte de stabilité. Les Français et surtout les Allemands demandent plus de souplesse dans l'application de la règle des 3%. Même s'ils obtenaient en partie gain de cause, cela ne les dispensera pas de la discipline budgétaire. Et obligera Thierry Breton à s'imposer à Bercy par la rigueur plus que par la positive attitude». Autant de difficultés qui vont s'ajouter à la principale la gestion du contexte politique. Entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, Thierry Breton sera aussi un enjeu tant le poste qu'il occupe est important. Il n'aura pas de trop de l'habileté qu'il a montrée dans l'entreprise pour faire face à une situation politique qui peut, à tout moment, dégénérer. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Économie Dans un chat au jeudi 1er octobre, Ivan du Roy, journaliste, et auteur d'"Orange stressé, le management par le stress à France Télécom", revient sur les méthodes de management de l'opérateur, après la vague de suicides qui a eu lieu parmi les salariés. La particularité de l'entreprise, estime-t-il, est d'être passée en une décennie d'un statut d'entreprise publique à celui d'une multinationale très commerciale. Jean_Valjean Qu'est-ce qu'on appelle le stress chez France Télécom ? Est-ce une pression pour atteindre des résultats comme dans n'importe quelle entreprise, ou réellement un harcèlement quotidien ? Ivan du Roy Malheureusement, cela va bien au-delà d'une pression pour atteindre des résultats ou pour motiver les salariés. Il faudrait davantage parler de souffrance que de stress, en fait. Et les causes de cette souffrance sont une combinaison de pressions et de dispositifs il y a des mécanismes directement liés aux évolutions de l'entreprise, des mobilités forcées, à la fois géographiques dans le cadre de fermetures et de regroupements de sites, et par métier, puisque nombre de techniciens, par exemple, ont été transférés vers des métiers commerciaux pour lesquels ils n'ont pas forcément été ces mobilités forcées s'ajoute une pression permanente pour quitter l'entreprise, puisque France Télécom souhaite réduire ses effectifs chaque année. Tout cela crée une anxiété et une inquiétude sur l'avenir pour tous les salariés ; inquiétude à laquelle s'ajoutent un management assez agressif en termes de performances à réaliser, d'objectifs sans cesse réévalués, et une non-reconnaissance du travail réel des salariés, qui est peut-être le plus difficile à supporter quand on compte une grande ancienneté au sein de France Télécom. Sophie Est-ce que, comme on a pu l'entendre dire, cette souffrance ne touche que les collaborateurs avec un statut fonctionnaire, qui auraient du mal à s'adapter aux nouveaux objectifs du groupe ? Ivan du Roy Non, le mal-être, voire la souffrance, concerne tout le monde. Après, chacun, fonctionnaire ou contrat de droit privé, le supporte plus ou moins bien. Mais effectivement, la spécificité des fonctionnaires, c'est qu'ils ont en majorité plus de vingt ans d'ancienneté, donc un grand attachement et un grand investissement au sein de l'entreprise, qu'ils ont contribué à construire. Toutes les atteintes actuelles – les humiliations, les non-reconnaissances du travail, ou le sentiment d'inutilité qui peut apparaître chez beaucoup de salariés – sont plus mal ressenties par des gens qui y travaillent depuis vingt ans que par des gens plus jeunes qui viennent d'entrer dans l'entreprise. Mais le mode de fonctionnement, par exemple des centres d'appel, qui est un travail relativement pénible, touche aussi les jeunes, qui risquent d'être épuisés dans plusieurs années par leur travail. Peter_1 Les salariés des entreprises en compétition avec France Télécom sont-ils plus heureux, ou mieux traités, qu'à France Télécom? Ivan du Roy C'est difficile de savoir, parce qu'au sein de Bouygues Télécom ou de SFR, c'est davantage un désert syndical. On a donc du mal à avoir des témoignages de salariés ou de syndicalistes sur la réalité des conditions de travail. SFR, par exemple, est aujourd'hui composée essentiellement de cadres, car toutes les activités type centre d'appel ou démarches commerciales sont sous-traitées ou ont été délocalisées. Quand on regarde les sociétés de centre d'appel privées, dont beaucoup sont des sous-traitants d'Orange, de SFR, de Bouygues et d'autres, la population qui y travaille est en grande majorité composée de jeunes entre 25 et 30 ans, très souvent des femmes, qui conçoivent leur travail dans un centre d'appel comme un travail temporaire, jusqu'à trouver un boulot qui les intéressera davantage ou qui sera davantage émancipateur ensuite. On peut en déduire que le travail dans les centres d'appel est relativement stressant. D'ailleurs, plusieurs études, notamment de l'INVS Institut de veille sanitaire, montrent que le stress est assez grand dans les centres d'appel, privés ou non. Pastille Y a-t-il beaucoup d'entreprises autres que France Télécom à appliquer de telles méthodes de management ? Ivan du Roy Sur les méthodes de management, elles se ressemblent. France Télécom a une particularité, liée à son évolution et à son histoire, qui est qu'elle est passée en une décennie d'un statut d'entreprise publique, avec une mission de service public auprès d'usagers, à celui d'une multinationale très commerciale qui a pour cœur de métier la vente à tout prix. C'est ce choc entre ces deux cultures qui a aggravé les choses au sein de France Télécom. Pour résumer, on est passé d'une culture de service public à une "machine à cash", pour reprendre l'expression de l'ancien PDG Michel Bon. Après, la question d'un management brutal se pose partout dans le monde du travail, puisque des symptômes comme le stress ou les TMS troubles musculo-squelettiques sont en train de monter partout. Pascal_C Cette situation s'est-elle "seulement" aggravée ces dix-huit derniers mois ou est-elle plus ancienne ? Ivan du Roy La situation actuelle a pour racine l'évolution sur une décennie de France Télécom. Pour reprendre les grandes étapes en 1990, on passe d'une administration, les PTT, à une entreprise publique, La Poste d'un côté, France Télécom de l'autre. En 1996, France Télécom devient une société anonyme puis est cotée en Bourse en 1997. En 2005, la participation de l'Etat passe en dessous de la barre des 50 %. Et France Télécom, au début des années 2000, quelques années après l'ouverture du capital, à cause d'investissements hasardeux, est une des entreprises les plus endettées du monde, avec 70 milliards d'euros de dette, alors qu'elle était bénéficiaire en tant qu'entreprise publique. Pour rattraper ses erreurs, une politique de réduction des coûts drastique a été mise en œuvre en 2005, c'est le plan "Next" de Thierry Breton, et cela a accéléré de manière brutale les réorganisations et la restructuration de l'entreprise. Les salariés ont en quelque sorte supporté socialement les erreurs financières du début 2000, ce qui n'est pas sans rappeler ce qui se passe aujourd'hui avec la crise financière. elune Pourquoi les salariés semblent préférer le suicide au lieu de se rebeller contre leur hiérarchie, qui leur impose des objectifs inatteignables ? Ivan du Roy C'est le grand problème. C'est un paradoxe au sein de France Télécom, où les syndicats sont pourtant relativement bien implantés. On pourrait penser que les salariés pourraient plus facilement contester ou se révolter contre certaines logiques internes à l'entreprise. Le problème, c'est qu'on a affaire, comme ailleurs, à un management qui individualise et qui isole les salariés. Les réorganisations continuelles font que les collectifs de travail sont cassés. J'ai rencontré des personnes qui en deux ans ont changé cinq fois de lieu de travail, donc de bureau, donc de collègues, parfois même de métier. Cela n'aide pas à ce que des solidarités se créent. De plus, l'évaluation individuelle des performances – performances dont dépend la prime individuelle de chaque salarié –, contribue à mettre en compétition les salariés entre eux, notamment au sein des boutiques France Télécom, où souvent les salariés sont en concurrence pour vendre le plus possible de forfaits mobile ou d'abonnements Internet, afin de réaliser leurs objectifs de chiffre d'affaires hebdomadaire, et donc de décrocher la prime. On peut ajouter que certains sites mélangent des salariés à statuts différents on y retrouve des fonctionnaires, des CDI de droit privé, des CDD, des intérimaires, des apprentis, des stagiaires. Donc là encore, difficile de faire bouger ensemble ces populations disparates. fredorico64 Quelles sont, selon vous, les principales attentes des salariés pour améliorer leurs conditions de travail et leur mieux être ? Ivan du Roy La première chose, c'est que soient recréés au sein de France Télécom et dans les différents sites de l'entreprise des espaces d'expression où les salariés puissent discuter entre eux et avec leurs managers et supérieurs de l'organisation du travail et de la manière d'exercer leur activité. A partir de là, ils feront valoir un certain nombre de revendications ou de points de vue sur comment alléger certaines contraintes, ou améliorer la manière de travailler. Aujourd'hui, seul compte le point de vue du gestionnaire, qui chronomètre le temps, qui comptabilise les performances et qui ignore tout de la manière dont s'exerce réellement le travail. A partir du moment où les salariés auront leur mot à dire et que la direction acceptera de les écouter véritablement, peut-être certaines choses commenceront-elles à s'améliorer à la fois au niveau local, site par site, et au niveau national. jeanjeff Les syndicats n'ont-ils pas sous-évalué les enjeux de la souffrance au travail ? Ivan du Roy C'est vrai que les syndicats, en France, sont encore en retard sur la manière d'appréhender la souffrance psychique au travail et la protection de la santé mentale des salariés. Autant les syndicats sont relativement efficaces quand il s'agit de tenter de préserver l'emploi, de demander des augmentations de salaire ou de prévenir les risques physiques qui peuvent peser sur les salariés cancers liés à l'amiante, accidents du travail, etc., autant ils ont encore du mal à traiter de la souffrance psychique, qui est un problème assez complexe, car comment faire la part de ce qui relève du travail, de difficultés familiales ou personnelles, de problèmes passagers. A la décharge des syndicats, la question de la souffrance psychique est à la frontière de plusieurs disciplines psychiatrique, médicale, sociologique, voire juridique. C'est donc un sujet complexe à traiter. Flora Quel est le profil type des personnes principalement victimes ? Ivan du Roy Il n'y a pas vraiment de profil type. Mais les tentatives de suicide ou les suicides concernent majoritairement des gens, en général des fonctionnaires, qui ont entre 45 et 55 ans, et qui sont souvent très investis affectivement dans leur boulot. Et qui ont du coup vécu encore plus mal ce management par le stress et la brutalité de certaines décisions à leur égard. Il se trouve que cela correspond à la population majoritaire au sein de France Télécom, puisque la moyenne d'âge y est de 48 ans et demi, que deux tiers des effectifs ont encore le statut de fonctionnaire, et qu'environ deux tiers des effectifs ont au moins 15 ou 20 ans d'ancienneté. Donc des gens qui ont une longue histoire au sein de l'entreprise. fredorico64 Les salariés ont-ils la possibilité de refuser des mobilités imposées? Ivan du Roy Normalement, les mobilités imposées sont possibles en cas de fermeture de site, de réduction de personnel sur un site liée à une réduction d'activité. Donc quand par exemple une agence France Télécom dans une ville moyenne va de fait avoir une réduction d'activité, les 50 ou 60 personnes qui y travaillent ne pourront pas refuser d'être mutées ailleurs, à 50 ou 100 km de là. Le management à France Télécom est aussi particulier puisqu'il mélange le management "moderne" du privé avec le principe d'obéissance auquel sont soumis les fonctionnaires. Ce principe est culturellement fort au sein de l'entreprise. Traditionnellement, un fonctionnaire va avoir du mal à contester le fait que sa hiérarchie lui demande d'aller travailler ailleurs ou de changer de poste. Dans l'administration publique, on est obligé d'obéir. Utilisateur6 Ne pensez-vous pas que le modèle France Télécom est périmé et qu'au fond il y a un surplus de personnel ? Ivan du Roy Malheureusement, je ne crois pas qu'il soit périmé, mais c'est mon analyse je crois que France Télécom est un terrain d'expérimentation pour les entreprises publiques qui sont en cours de privatisation, comme EDF, GDF, La Poste, voire demain le Pôle emploi. France Télécom a importé du privé certaines formes de management tout en gardant une forme d'organisation qui reposait sur le principe d'obéissance administratif. Et on le voit dans d'autres entreprises privées, ce type de management autocratique tend à se développer. Je pense que cela va concerner de plus en plus de gens. stressautravail Qu'appelez-vous le management "moderne" du privé ? Ivan du Roy C'est un peu ce qui est hérité des années 1960-1970, quand on a vu apparaître le "toyotisme", mis en œuvre dans l'entreprise Toyota au Japon, qui vise à rationaliser l'activité productive dans l'industrie automobile. Ce principe a été importé en Occident et s'est généralisé, bien au-delà de l'industrie, au secteur des services. Le problème, c'est qu'autant au Japon les salariés ont participé à l'élaboration de ce principe pour améliorer et rendre plus efficace la production, autant en France, notamment, ce principe est imposé par le haut sans que les salariés soient consultés pour donner leur avis sur tel ou tel mode d'organisation. C'est un principe qui répond à la demande immédiate du client, car on est passé d'une industrie de l'offre où chaque entreprise proposait ses produits sur le marché à une société où c'est la demande qui crée la production et qui l'influence. Donc les entreprises se doivent d'être ultra-réactives au marché, aux demandes des clients, aux nouveaux besoins à satisfaire. Du coup, en bout de chaîne, c'est le salarié qui subit directement ces contraintes, et donc qui doit s'adapter aux flux de production, qui ne sont plus planifiés en fonction d'un rythme classique, habituel, mais qui passent d'un rythme de forte demande à des phases de chômage partiel, par exemple, comme on le voit dans l'industrie automobile. fredorico64 Avez-vous rencontré le personnel avant la vague de suicides ? Avez-vous été libre dans vos investigations ? Ivan du Roy J'ai eu carte blanche totale pour mener mon enquête. J'ai terminé la rédaction du livre fin juillet 2009, avant que la série de suicides ne s'intensifie en août. J'ai rencontré des salariés, des syndicalistes, des médecins du travail, des sociologues qui sont intervenus au sein de l'entreprise, des psychiatres, ainsi que des représentants de la direction. J'ai eu accès à des rapports de la médecine du travail, à des expertises menées ici ou là à France Télécom sur les questions de santé et travail. Le plus compliqué était d'avoir des témoignages non anonymes de salariés, parce que beaucoup, en tout cas ceux qui ne sont pas protégés par un statut de délégué du personnel ou syndical, ne souhaitaient pas s'exprimer à visage découvert. Steph Quantitativement, le taux de suicide chez les employés de France Télécom est-il plus élevé que la moyenne nationale? Ivan du Roy Pour moi, la question n'est pas là. Un suicide a toujours de multiples causes. Sur les 24 suicides recensés depuis 2008 à France Télécom, un certain nombre se sont déroulés sur le lieu de travail ou ont fait l'objet d'une lettre de la part de la personne qui s'est suicidée, accusant le fonctionnement de l'entreprise. A partir du moment où des gens, quel que soit leur nombre, se suicident en accusant entre autres le travail, il faut aller voir ce qui se passe à l'intérieur de leur entreprise et penser à leurs collègues, qui très certainement subissent des contraintes similaires à celles qui ont déclenché leur geste. Il y a environ 400 suicides en France, sur 12 000 environ, qui sont liés aux conditions de travail. Sur ces 400, on voit bien que France Télécom occupe une place bien particulière et que les suicides liés au travail défraient régulièrement la chronique à EDF en 2005, chez Renault ou IBM en 2007, et que c'est une problématique qui monte et qu'on a encore du mal à appréhender dans sa globalité. guigui Vous avez écrit un livre, il y a un observatoire, rien ne change… Est-ce qu'il faut que ce débat se judiciarise pour que les choses bougent en entreprise ? Ivan du Roy L'Observatoire du stress s'est créé en 2007, le livre vient de sortir, donc il faudra un peu de temps avant que les choses avancent véritablement et aillent au-delà du fait de mettre en place des immeubles anti-suicide, nouvelle idée marketing de France Télécom. Effectivement, la responsabilité pénale des employeurs, avec le risque de sanctions lourdes, constitue un élément pour que la prévention des risques, y compris en matière de souffrance psychique, soit prise en compte sérieusement par les directions d'entreprise. Aujourd'hui, un employeur est responsable de la santé de ses salariés, mais c'est aux salariés de prouver qu'un accident du travail ou une maladie a été causé par son activité. On a vu pour les cancers dus à l'amiante que cela a mis plusieurs années à être reconnu comme une maladie professionnelle. Il en sera sans doute de même pour les dépressions ou la souffrance psychique à cause du travail. Je repense à la lettre d'un salarié de France Télécom, un technicien de Troyes qui s'est suicidé le 2 juillet 2008, et qui terminait sa lettre par "J'espère que mon geste servira à quelque chose." On voit bien que derrière son geste on est loin d'un drame personnel, puisque le salarié estime accomplir un acte pour le bien collectif. C'est cela qui est terrible dans cette succession de suicides on peut craindre que, comme pour les occupations d'usines ou les menaces de déverser des produits toxiques dans une rivière ou les menaces de faire sauter l'usine, les suicides ne deviennent une sorte d'acte revendicatif ultime. Cela en dit long sur l'absence de dialogue social dans notre pays. Le Monde Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. 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