đ” Fake News Que Tout Le Monde A Cru
Isidorelance des « Fake news » Cessenon2 La situation difficile que nous connaissons amĂšne Ă diverses dĂ©rives que nous commençons Ă cerner. Une enquĂȘte menĂ©e par les services compĂ©tents en matiĂšre dâinformatique a clairement identifiĂ© Isidore comme complotiste. Il utilise les rĂ©seaux sociaux pour diffuser ce que lâon a
Cetexte Ă©tait supposĂ© n'ĂȘtre que le chapitre conclusif, le seul Ă traĂźter du XXIĂš siĂšcle et de l'actualitĂ©, dâun travail qui occupe mon quotidien depuis un an (voire
SiĂ lâĂ©poque tout le monde avait cru Ă une dĂ©cision plutĂŽt spontanĂ©e, il semblerait que le couple ait prĂ©parĂ© son coup depuis longtemps. Câest ce
Lesfausses nouvelles, de lâanglais « fake news », engloutissent la dĂ©mocratie. Telle est la rĂ©cente conclusion tirĂ©e par le camp des perdants de 2016, qui rassemble les déçus du Brexit, des Ă©lections amĂ©ricaines et du rĂ©fĂ©rendum italien. Un raisonnement valable, Ă condition dâidentifier les vrais responsables de ce naufrage
ï»żLesavancĂ©es technologiques (machine learning, analyse sĂ©mantique, contextuelle) profitent aussi bien aux pirates qui perfectionnent leurs techniques quâaux mesures de dĂ©fense permettant de dĂ©tecter les menaces. Les fake news, tout comme les spams ou les hoaxs ont un caractĂšre illĂ©gitime. Les catĂ©goriser permettrait de les dĂ©tecter
Prévisionsmétéo de ce jour pour le 3 mai (3) J - 4 Prévisions météo de ce jour pour le 3 mai (2) J - 5 Mot d'accueil à l'église Prévisions météo de ce jour pour le 3 mai J - 6 J - 7 Courage J - 8 J - 9 J - 10 J - 11 J - 12 J - 13 Les livrets de messe J - 14 Surprise ! J - 15 Le DJ J - 16 Le DJ Location de la voiture J
Toutce que lâon a cru savoir de lâĂ©pidĂ©mie de Covid-19 en 7 mois Du Covid-19 aux fruits et lĂ©gumes, le reconversion du prĂ©sident de Gosselies Franco Scimeni Covid-19 et 5G : des chercheurs montrent comment cette fake news s'est propagĂ©e dans le monde
LĂ©conomie circulaire : rien ne se perd, tout peut se transformer ! - 31 mai, 2022 - 6:00 Nos mĂ©dinas entre la gentrification et lâabandon - 25 mai, 2022 - 6:00 Investissement, croissance, emploi : le Gouvernement sâexplique sans convaincre. - 24 mai, 2022 - 6:00
Pùtemolle, croûte fleurie, lait cru, moulé à la louche : joyau des fromages français odorants, le camembert normand est actuellement au
yfQWQ. Pour le savoir, faites ce quiz. Et consultez notre hors-sĂ©rie ! PubliĂ© le 19 octobre 2017 Ă 15h44 Illustration de Brian Stauffer, Ătats-Unis, pour Courrier international. Pour en savoir plus sur les fake news, la maniĂšre dont elles sont produites et les bons rĂ©flexes Ă acquĂ©rir, lisez notre hors-sĂ©rie LâĂšre de la dĂ©sinformation. 76 pages dâinterviews, de reportages, de dĂ©cryptages, dâinfographies. Et un grand entretien en avant-premiĂšre avec le journaliste Matthew dâAncona pour dĂ©crypter et contrer le phĂ©nomĂšne. Disponible - en format numĂ©rique sur notre application mobile au prix de 7,99âŹ. - sur commande en format papier sur notre boutique en ligne au prix de 8,50âŹ. - en kiosque.
Blague, exagĂ©ration, petit mensonge, ces propos qui envahissent les rĂ©seaux sociaux finissent par ĂȘtre pris au sĂ©rieux par les internautes, et dans certains cas ils sont le fruit dâune opĂ©ration de dĂ©sinformation massive faite pour influencer⊠Les fake news » ou fausses nouvelles sĂ©vissent dans des domaines variĂ©s et touchent un public large avec, selon un sondage international publiĂ© mardi au Canada, prĂšs de neuf personnes sur dix ont dĂ©jĂ cru Ă une fausse nouvelle. Le point avec JĂ©rĂ©mie Mani, spĂ©cialiste des rĂ©seaux sociaux et prĂ©sident de la sociĂ©tĂ© e-modĂ©ration pour nous Ă©clairer et nous prĂ©munir contre ce nouveau flĂ©au dans cet interview. Interview JĂ©rĂ©mie Mani photo DR Quelle est la dĂ©finition dâune fake news ? Il nây a pas de consensus pour la dĂ©finition du terme fake news », avec au contraire de nombreuses variantes. Ă titre personnel, je dirais que câest une fausse nouvelle ou partiellement fausse lancĂ©e en connaissance de cause par son auteur et qui a vocation Ă ĂȘtre diffusĂ©e dans le champ mĂ©diatique, donc au plus grand nombre. Avec la volontĂ© de dĂ©sinformer. Quelles sont les origines des fake news ? Disons que câest probablement vieux comme le monde. Dans un passĂ© rĂ©cent, on appelait cela tout simplement une fausse rumeur. NĂ©anmoins, cette notion de fake news, pour reprendre la terminologie anglo-saxonne, sâest depuis fortement dĂ©veloppĂ©e avec lâarrivĂ©e des rĂ©seaux sociaux qui ont permis une dĂ©multiplication des sources Ă©mettrices dâinformation et une vaste caisse de rĂ©sonance. On peut se souvenir que le fameux nuage de Tchernobyl qui sâarrĂȘtait pile Ă la frontiĂšre française Ă©tait en soi une fake news, dĂ©jĂ . Mais celle-ci orchestrĂ©e par les autoritĂ©s, pour Ă©viter les mouvements de panique. Peut-on vĂ©rifier les faits ou vĂ©rifier les sources ? Ce nâest pas Ă©vident, mais il y a quand mĂȘme un certain nombre de rĂ©flexes Ă avoir. Par exemple, les grands mĂ©dias ont mis en place des plateformes pour vĂ©rifier ce qui est a priori vĂ©rifiĂ©. Le DĂ©codex du journal Le Monde est un bon exemple. Câest ce que lâon appelle du fact-checking, câest-Ă -dire une volontĂ© de prendre du recul sur lâinformation pour la vĂ©rifier. Plus globalement, il faut avoir de bons rĂ©flexes, notamment vĂ©rifier dâoĂč Ă©mane lâinformation est-ce un mĂ©dia connu qui en parle ? Lâauteur est-il une personnalitĂ© ou un influenceur ? Et si ce dernier est un influenceur, il faut vĂ©rifier ses antĂ©cĂ©dents » et sâil se rĂ©fĂšre Ă un grand mĂ©dia pour affirmer son information. Si ce nâest pas le cas, il y a tout lieu de rester vigilant, mĂȘme si lâhistoire montre quâun grand mĂ©dia peut se tromper et quâune info fiable peut venir dâun inconnu. Comment ne pas se faire avoir en lisant une fake news ? La premiĂšre chose â trĂšs importante â est dâappliquer le principe de prĂ©caution ! Souvent les gens relayent des infos anxiogĂšnes en se disant au cas oĂč câest vrai, je prĂ©fĂšre passer lâinfo ». Cela finit par donner de la consistance Ă cette fausse information. Par ailleurs, il faut se mĂ©fier⊠de soi-mĂȘme, comme notre tendance Ă avoir envie de croire Ă certaines choses, y adhĂ©rer et diffuser toute information allant dans ce sens. Câest ce quâon appelle le biais de confirmation » et cela nous enferme dans nos convictions. Une bonne question Ă se poser serait est-ce que je croirais tout autant cette information si le journal Ă©crivait exactement lâinverse ? ». Ce phĂ©nomĂšne peut-il encore prendre de lâampleur ? Il est essentiel que nous progressions tous dans la dĂ©tection de ces fausses informations car le pire est encore Ă venir. Je pense notamment aux deepfakes » ce sont des vidĂ©os trafiquĂ©es oĂč lâon pourra faire dire Ă personnalitĂ©s des phrases quâelles nâont jamais prononcĂ©es. Et câest criant de rĂ©alisme. La technologie pour produire ces faux documents se dĂ©mocratise Ă un point que bientĂŽt nâimporte quelle personne mal intentionnĂ©e aura de puissants outils de dĂ©sinformation Ă sa dispositionâŠ
Sâil est une chose que jâai littĂ©ralement sous les yeux Ă longueur de semaine, câest Ă quel point ces histoires de fausses nouvelles se rĂ©sument souvent, en fait, Ă des tons de gris ». Certaines, bien sĂ»r, sont de pures fabrications, voire des fabulations. Quâon se souvienne par exemple de ces usines Ă fake news » de lâEurope de lâEst qui inventaient littĂ©ralement des faussetĂ©s Ă forte charge Ă©motive dans le but de gĂ©nĂ©rer des clics et dâen tirer des revenus publicitaires. Mais la plupart du temps, on a affaire Ă des dĂ©gradĂ©s de vĂ©ritĂ© », pour ainsi dire. Lâaffirmation quâon me soumet car la plupart de mes chroniques rĂ©pondent Ă des questions que les lecteurs mâenvoient contient une part de vrai, une vĂ©ritable assise factuelle. Mais lâinformation se trouve mĂ©sinterprĂ©tĂ©e, Ă des degrĂ©s divers, selon le cas, parce quâelle est incomplĂšte, quâelle manque de contexte, quâelle a Ă©tĂ© mal comprise, etc. Il existe des tonnes » de maniĂšres de se tromper. Alors jâai voulu adopter un format, une structure, qui allait reflĂ©ter non seulement ce dĂ©gradĂ©, mais aussi la difficultĂ© pour M. et Mme Tout-le-Monde de dĂ©celer les Ă©lĂ©ments trompeurs. Jâai donc rassemblĂ© dans un premier chapitre les faussetĂ©s pures et simples, celles qui nâont juste pas dâappui dans la rĂ©alitĂ©. Par exemple, la thĂšse dĂ©fendue par le mouvement QAnon selon laquelle une Ă©lite » mondiale de pĂ©dophiles satanistes contrĂŽlerait nos gouvernements dĂ©mocratiquement Ă©lus. Quand ils parlent de fake news, les mĂ©dias traditionnels font souvent rĂ©fĂ©rence Ă ce genre de faussetĂ©s manifestes, et il y a de bonnes raisons de le faire â aprĂšs tout, quand on vit dans un monde aussi coupĂ© de la rĂ©alitĂ© et aussi manichĂ©en, on porte un fort potentiel de radicalisation. Mais du point de vue des dommages causĂ©s Ă lâinformation publique, je ne crois pas que ce type de mythe soit particuliĂšrement dangereux. Les faussetĂ©s les plus grossiĂšres sont les plus faciles Ă dĂ©monter et Ă dĂ©tecter, alors ce sont aussi celles qui ont le moins de chance de rallier beaucoup de gens, et/ou de persister longtemps dans lâespace public. Ce sont plutĂŽt les demi-vĂ©ritĂ©s qui sont les plus dommageables â câest mon chapitre 2. De toutes les fake news que jâai croisĂ©es au cours de ma carriĂšre, les pires, les plus difficiles Ă dĂ©monter et, surtout, celles auxquelles les gens qui y croient sâaccrochent le plus fort, ce sont elles. Parce quâelles sont moins flyĂ©es que la plupart des faussetĂ©s manifestes, parce quâelles ont une apparence dâassises factuelles, il est souvent trĂšs difficile de convaincre leurs tenants de les abandonner, ceux-ci ayant le rĂ©flexe de retourner continuellement aux faits » qui semblent leur donner raison. Tenez si jâavais reçu 5Âą Ă chaque fois quâun lecteur mâa dit que la COVID-19 est un virus, mis au point en laboratoire, qui sâest Ă©chappĂ© ou qui a Ă©tĂ© relĂąchĂ©, je serais probablement millionnaire. Cette histoire a Ă©tĂ© dĂ©montĂ©e des tonnes de fois, les Ă©tudes sur la gĂ©nĂ©tique du virus pointent toutes vers une origine naturelle, mais⊠il sâadonne que dans la ville de Wuhan, oĂč la COVID-19 est apparue en premier Ă lâautomne 2019, il y a un grand laboratoire de virologie de niveau 4 », comme on dit, ce qui est le plus haut niveau de sĂ©curitĂ© quâun labo peut avoir. Tout indique que ce nâest rien de plus quâun hasard, mais cela donne une patine factuelle Ă cette histoire, ce qui explique sans doute pourquoi elle refuse de mourir. Ce sont plutĂŽt les demi-vĂ©ritĂ©s qui sont les plus dommageables. De toutes les fake news que jâai croisĂ©es au cours de ma carriĂšre, les pires, les plus difficiles Ă dĂ©monter et, surtout, celles auxquelles les gens qui y croient sâaccrochent le plus fort, ce sont elles. Parce quâelles sont moins flyĂ©es que la plupart des faussetĂ©s manifestes, parce quâelles ont une apparence dâassises factuelles, il est souvent trĂšs difficile de convaincre leurs tenants de les abandonner, ceux-ci ayant le rĂ©flexe de retourner continuellement aux faits » qui semblent leur donner raison. Il existe une derniĂšre catĂ©gorie de faussetĂ©s que jâaborde dans ce livre mon chapitre 3, qui ne me fera pas beaucoup dâamis dans mon mĂ©tier les biais mĂ©diatiques. Ce sont rarement des mensonges ou des manipulations conscientes. La plupart des reporters sont des gens honnĂȘtes qui ont sincĂšrement Ă cĆur dâinformer convenablement. Mais il demeure quâils sont tous ou presque dans le mĂȘme genre de situation. Un journaliste, câest quelquâun qui est payĂ© pour trouver des histoires Ă raconter, pour en trouver le plus souvent possible et les plus grosses possible, afin de gĂ©nĂ©rer le plus de clics possible. Cela va inĂ©vitablement orienter leur jugement pour les amener Ă se concentrer uniquement sur les Ă©lĂ©ments les plus tapageurs â avec pour consĂ©quence de prĂ©senter une version parfois trĂšs, trĂšs dĂ©formĂ©e de la rĂ©alitĂ©. Un bel » exemple de cela est cet article paru dans le USA Today il y a quelques annĂ©es. Le papier, basĂ© sur le rapport dâun organisme environnementaliste, indiquait que pas moins de 95 % des biĂšres et vins amĂ©ricains contenaient du glyphosate, lâherbicide le plus vendu au monde. Dis comme ça, ça paraissait Ă©pouvantable, mais lâarticle ne donnait pas le plus petit dĂ©tail au sujet des concentrations qui avaient Ă©tĂ© mesurĂ©es. Or quand je suis remontĂ© Ă la source et que jâai comparĂ© la plus forte concentration trouvĂ©e Ă la dose maximale recommandĂ©e par SantĂ© Canada, je me suis rendu compte quâil fallait boire 41 litres de ce vin-lĂ en une journĂ©e pour la dĂ©passer. Cette manie de rapporter uniquement ou trĂšs principalement les taux de dĂ©tection qui donnent toujours les chiffres les plus spectaculaires sans rien dire, ou presque, des concentrations est dâailleurs trĂšs rĂ©pandue chez les journalistes. Jâaborde plusieurs exemples comme celui-lĂ dans Fake News le vrai, le faux, la science. Mais il y a pire⊠Au fil du temps, Ă force de voir les dĂ©formations de ce genre faire les manchettes, jâai fini par dĂ©cider de compiler des statistiques sur la couverture mĂ©diatique de certains dossiers trĂšs techniques ou scientifiques, comme lâagriculture ou les gaz de schiste. Jâai comptĂ©, par exemple, combien de fois les articles sur un sujet donnĂ© citaient tel ou tel type de sources experts vĂ©ritables et indĂ©pendants, organisations militantes, politiciens, industrie, etc.. Et il apparaĂźt clairement que les reporters ont une trĂšs forte prĂ©fĂ©rence pour les sources qui viennent accrĂ©diter une thĂšse, habituellement alarmistes, quitte Ă mettre les vrais experts de cĂŽtĂ©. ... [jâai compilĂ©] des statistiques sur la couverture mĂ©diatique de certains dossiers trĂšs techniques ou scientifiques, comme lâagriculture ou les gaz de schiste. Jâai comptĂ©, par exemple, combien de fois les articles sur un sujet donnĂ© citaient tel ou tel type de sources experts vĂ©ritables et indĂ©pendants, organisations militantes, politiciens, industrie, etc.. Et il apparaĂźt clairement que les reporters ont une trĂšs forte prĂ©fĂ©rence pour les sources qui viennent accrĂ©diter une thĂšse, habituellement alarmistes, quitte Ă mettre les vrais experts de cĂŽtĂ©. Ces rĂ©sultats-lĂ , je ne les avais jamais mis par Ă©crit avant de les inclure dans le livre. Cela ne fait pas une grosse section de contenu original », ces chiffres et leur explication tiennent sur une vingtaine de pages. Mais je croyais important de les publier. On dit souvent que le journalisme est Ă©branlĂ© par une grave crise financiĂšre, ce qui est vrai. Or on passe encore plus souvent sous silence que le mĂ©tier traverse une grave crise de confiance. Depuis les annĂ©es 1970, il y a de moins en moins de gens qui font confiance aux mĂ©dias. DâaprĂšs la maison Gallup, aux Ătats-Unis, il y a 50 ans, entre 70 et 75 % des AmĂ©ricains faisaient trĂšs » ou assez confiance aux mĂ©dias. En 2020, ils nâĂ©taient plus que 40 %. Et je ne peux pas mâempĂȘcher de faire un lien entre cette chute et la maniĂšre dont les mĂ©dias travaillent, lâempressement Ă sortir la nouvelle qui nous fait tourner les coins ronds, la soif de clics qui nous pousse Ă sensationnaliser. Cette partie-lĂ du livre, câĂ©tait ma maniĂšre Ă moi de dire il faut que ça change. Quâon se rassure, je ne parle pas que de choses sombres dans cet ouvrage. Il y a aussi un quatriĂšme chapitre qui ne porte pas sur des faussetĂ©s Ă proprement parler ce sont des affirmations que jâai vĂ©rifiĂ©es et qui se sont avĂ©rĂ©es vraies. Comme quoi, mĂȘme Ă lâĂšre des rĂ©seaux sociaux, cela arrive encore!
fake news que tout le monde a cru