🐯 50 Rue De La Corderie Saint Brieuc

10RUE DE LA CORDERIE 22000 SAINT BRIEUC. Soc Exploitation Ets Daniel Bras. Boucherie Ă  SAINT BRIEUC (Ă  2.5km de PLĂ©RIN) PL DE LA GRILLE 22000 SAINT BRIEUC. Chez Jonathan. Boucherie Ă  SAINT-BRIEUC (Ă  2.6km de PLĂ©RIN) 2 RUE AUX TOILES 22000 SAINT-BRIEUC . Cmr. Boucherie Ă  SAINT BRIEUC (Ă  2.6km de PLĂ©RIN) 2 RUE AUX TOILES 22000 SAINT BRIEUC. 50 Rue de la Corderie Saint-Brieuc, Bretagne 22000, FR Get directions Employees at ADALEA Ismaelle KOUAMO Il Formatrice PrĂ©pa Avenir Jeune germaine LIGER Responsable Pole logement hĂ©bergement GĂ©rantde SCI LA CORDERIE. LE VEZOUET HervĂ©, Henri, Marie a 50 ans ( naissance en 1969), il est GĂ©rant de la sociĂ©tĂ© SCI LA CORDERIE. LE VEZOUET HervĂ©, Henri, Marie peut ĂȘtre contactĂ© au siĂšge de la sociĂ©tĂ© SCI LA CORDERIE par courrier Ă  l'adresse 81 RUE MATHURIN MEHEUT 22000 SAINT BRIEUC, par tĂ©lĂ©phone au 02 96 33 08 20 . PrĂ©sentation de : SCI LA CORDERIE InfoDinan Les travaux de la semaine Ă  Saint-Brieuc - AmĂ©nagements assainissement ouvrages dart Dinan. Info Dinan Les travaux de la semaine Ă  Saint-Brieuc - AmĂ©nagements assainissement ouvrages dart Dinan. Dinan Guingamp Lannion-Perros Saint-Brieuc Brest Autres villes . S'inscrire Se connecter Mon compte Maville. Mon compte Mon 50rue de la fresnaye 22380 saint-cast-le-guildo. briand marc paysagiste Ă  plelo (22170) 1 la brousse 22170 plelo. eurl roulliaux jardins paysagiste Ă  plouer-sur-rance (22490) lieu dit la rouxelais 22490 plouer-sur-rance. picault gerard paysagiste Ă  plumaugat (22250) la ville magnon 22250 plumaugat. le teurnier paysage paysagiste Ă  lanmerin (22300) 3 route de rospez 22300 50r Corderie, 22000 Saint Brieuc. ItinĂ©raires. Site web. TĂ©lĂ©phone. Enregistrer. Position sur la carte, horaires, adresse, tĂ©lĂ©phone Modifier les infos sur PagesJaunes et Mappy. Source : Descriptionde la rĂ©sidence. Le Griffon d'Or Ă  Saint-Brieuc est une rĂ©sidence seniors de standing bĂ©nĂ©ficiant de toutes les garanties et commoditĂ©s du groupe Domitys. Cette rĂ©sidence de 132 appartement du T1 au T3 est situĂ©e au coeur de la ville, dans un quartier rĂ©sidentiel, Ă  proximitĂ© des commerces et des centres d'intĂ©rĂȘt, dans LĂ©tablissement SCI DE LA CORDERIE a pour activitĂ© : Location de terrains et d'autres biens immobiliers, SociĂ©tĂ© civile immobiliĂšre , 6820B , crĂ©e le 26 oct. 2004, siĂšge principal. 14B rue de la Corderie, 22370 PLÉNEUF VAL ANDR É. Afficher le n° Appeler Legrand Patrick au 02 96 72 90 39. 18. Legrand Patrick Particulier 36 rue de la Corderie, 22000 SAINT BRIEUC. Afficher le n° Appeler Legrand Patrick au 09 50 08 27 51 Appeler Appeler Legrand Patrick au 09 50 08 27 51. 1 rĂ©sultat - Creuse (23) 19. Legrand Patrick Particulier 3 allee de la Buvette, 23320 LHPZ. 1Dossier Bien naĂźtre ici > n°116 janvier 2013 Mensuel L E M A G A Z I N E D E S C O S T A R M O R I C A I N S É D I T É P A R L E C O N S E I L G É N É R A L ActualitĂ© Rencontre Actions Le Guide Perspectives Rencontre Actions Le Guide Perspectives Budget 2013 maintenir le cap dans un contexte de crise > Page 7 L'entreprise C-Log Ă  Pleudihen-sur-Rance > Page 19 DĂ©couverte d'une planĂšte habitĂ©e Ă  La Roche-Derrien > Page 21 AssemblĂ©e dĂ©partementale le DĂ©partement, acteur du dĂ©veloppement rĂ©gional > Pages 24 25 Championnats de France de badminton Ă  Saint-Brieuc > Page 37 L’accompagnement pĂ©rinatal 22 D o ssier 11 15 ➝ M A G A Z I N E L’accompagnement pĂ©rinatal Bien naĂźtre ici Photo Thierry Jeandot Thierry Jeandot Chaque annĂ©e, on compte prĂšs de 6 000 naissances en CĂŽtes d’Armor. Depuis quatre ans, un partenariat fĂ©dĂšre les nombreux acteurs qui suivent les futures mamans. Une rĂ©ponse au labyrinthe des accompagnements possibles, et au dĂ©dale des dĂ©marches administratives. C’est aussi la prise en compte du fait qu’une grossesse ne se passe pas uniquement dans la partie visible, le ventre. Mais aussi dans la tĂȘte de la mĂšre et du pĂšre. Sommaire 5 10 ➝ Ac tu alitĂ© La ministre des Droits des femmes Ă  la rencontre des Costarmoricain-e-s Le Fest-noz au Patrimoine mondial de l’Unesco Budget 2013 maintenir le cap dans un contexte de crise Le prĂ©sident Claudy Lebreton en visite Ă  Pontrieux Lancement de la campagne de pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques. Ya d’ar brezhoneg ha ya d’an aferioĂč Les entreprises s’affichent en breton 16 19 ➝ Pers pec tives PrĂšs de 10 000 lycĂ©ens Ă  Sup’Armor Le chantier naval BorĂ©al Ă  Minihy-TrĂ©guier À Lannion, Apptom mise sur le “cloud computing” L’entreprise C-Log Ă  Pleudihen-sur-Rance 20 22 ➝ Renc on tre À Ploufragan, la CitĂ© du goĂ»t a faim d’innovation Les artistes du Boudoir biscornu Ă  La Roche-Derrien Adrian Colin, verrier d’art Ă  Dinan 23 29 ➝ Ac t ions Investir, c’est prĂ©server l’emploi local Session de l’assemblĂ©e dĂ©partementale le DĂ©partement, acteur du dĂ©veloppement rĂ©gional Éric Gabet assure la police portuaire Ă  Saint-Quay-Portrieux et Binic Le Conseil d’architecture, d’urbanisme et de l’environnement vous conseille Le Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur Bafa La communautĂ© de communes du pays de BĂ©gard 30 31 ➝ Patr i moine Marcel Cachin, un homme de convictions 32 33 ➝ Por te- parole L’expression des groupes politiques du Conseil gĂ©nĂ©ral 4 ➝ L’image du mois L’image du mois 34 37 ➝ Gu id e Les Amants de Plestin, un projet qui mobilise toute la commune Le P’tit Cirk, Ă  Lannion Peintres et sculpteurs de Bretagne Ă  Saint-Brieuc > Les championnats de France de badminton Ă  Steredenn 38 39 ➝ DĂ©t en te Recette tarte chibouste aux pommes Jardin en janvier, pense Ă  prĂ©parer ton jardin Les mots flĂ©chĂ©s 35 20 16 29 6 17 35 26 É dit o 3 > n°116 janvier 2013 ProtĂ©ger nos enfants un enjeu d’avenir Thierry Jeandot Claudy Lebreton PrĂ©sident du DĂ©partement des CĂŽtes d’Armor La protection de l’enfance est un enjeu majeur qui concerne les enfants d’abord, et l’ensemble des adultes, non seulement en tant que parents, enseignants, Ă©ducateurs, bĂ©nĂ©voles mais aussi, et surtout, en tant que citoyens. Il s’agit ainsi, Ă  mon sens, de la compĂ©tence la plus sensible transfĂ©rĂ©e aux DĂ©partements, et Ă  leurs exĂ©cutifs, lors de la premiĂšre vague de dĂ©centralisation de 1982. Notre DĂ©partement Ɠuvre, plus largement, pour donner aux enfants les conditions de leur Ă©panouissement. Il a ainsi consacrĂ© un budget de prĂšs de 60 M€ en 2012 Ă  la conduite d’actions de prĂ©vention, par le soutien financier aux familles dans le besoin, les aides aux jeunes en difficultĂ© et le soutien au rĂ©seau des assistants maternels, et de protection Ă  travers le placement familial, les Ă©tablissements Ă©ducatifs et le suivi des mesures Ă©ducatives. C’est par la cohĂ©rence et la proximitĂ© de ces interventions que le Conseil gĂ©nĂ©ral permet aux plus de 5 000 familles et 9 000 enfants costarmoricains de retrouver un Ă©quilibre familial et un cadre sĂ©curisant pour bien grandir et s’épanouir. La protection de l’enfance constitue un rempart face Ă  la crise et Ă  ces situations d’isolement, de dĂ©sarroi, d’incertitude dans l’exercice de la fonction parentale qui peuvent conduire Ă  des conditions de risque pour les enfants. Je porte, et je continuerai de porter, une attention particuliĂšre au bien-ĂȘtre et au dĂ©veloppement des enfants. C’est une prioritĂ© pour notre avenir commun. Toute crise, toute Ă©preuve, porte en elle des dĂ©fis qu’il faut savoir transformer en Ă©nergie renouvelĂ©e. La pĂ©riode actuelle a ceci d’exaltant qu’elle doit nous faire redoubler d’audace pour l’avenir. 8 Q HĂŽtel du DĂ©partement 9 place du GĂ©nĂ©ral-de-Gaulle CS 42371 22023 Saint-Brieuc cedex 1 contact Le DĂ©partement des CĂŽtes d’Armor CĂŽtes d’Armor le DĂ©partement est sur Facebook version mobile de Q Dinan 7 rue Victor-Schoelcher CS 96370 22106 Dinan cedex TĂ©l. 02 96 80 00 80 Q Guingamp 9 place Saint-Sauveur CS 60517 22205 Guingamp cedex TĂ©l. 02 96 44 85 44 Q Lannion 5 allĂ©e du Palais-de-Justice BP 40728 22304 Lannion cedex TĂ©l. 02 96 04 01 04 Q LoudĂ©ac / Rostrenen 42 boulevard Henri-Castel CS 90427 22604 LoudĂ©ac cedex TĂ©l. 02 96 28 11 01 Q Saint-Brieuc 76 A rue de Quintin CS 50551 22035 Saint-Brieuc cedex 1 TĂ©l. 02 96 60 86 86 Les Maisons du DĂ©partement 44 Photo Thierry Jeandot - DĂ©partement des CĂŽtes d’Armor Saint-Brieuc, jeudi 29 novembre. 14 h 28 L’image du mois Explor’emploi, le premier salon dĂ©partemental du recrutement et de la formation continue, se tenait jeudi 29 novembre, au parc des expositions de Saint-Brieuc. Quelque 2 000 visiteurs, jeunes diplĂŽmĂ©s, salariĂ©s en rĂ©orientation professionnelle ou deman- deurs d’emplois, ont pu y rencontrer directement des entreprises dĂ©partementales et rĂ©gionales recrutant dans de nombreux domaines agroalimentaire, banque-assurance, informatique, industrie, etc. Organismes de formation continue et acteurs de l’emploi et de l’insertion professionnelle Ă©taient Ă©galement partie prenante de cet Ă©vĂ©nement unique en son genre, fruit d’un partenariat entre Ouest-France et le Conseil gĂ©nĂ©ral. 5Trois sapeurs pompiers, formateurs au Service dĂ© - partemental d’incendie et de secours des CĂŽ tes d’Armor, SDIS ont rĂ© di gĂ© un gui de pratique destinĂ© Ă  leurs con frĂš res. Charlay Dam blant, Thierry Boul - laire et GĂ© rald Landais ont ainsi vou lu aider tous ceux qui ont embrassĂ© la carriĂšre, volontaires ou profession- nels, et ceux qui prĂ©parent un concours. Formez, dĂ© - montrez, roulez, c’est le ti tre du guide, vient combler un manque puisque l’IUT de Poitiers en a fait un outil pour sa for- mation en hygiĂšne, sĂ©curitĂ© et environnement. Editions Papyrus, 29 € tome 1 qcmpompiers Ac tu alitĂ© 5 > n°116 janvier 2013 ECA Faros s’exporte au Japon La sociĂ©tĂ© lannionnaise ECA Faros a vendu pour la premiĂšre fois un simula- teur de vol Ă  une compagnie aĂ©rienne japonaise, Starflyer. Le contrat s’élĂšve “entre 300 000 et 400 000 €”, a indiquĂ© Michel ThĂ©oval, le reprĂ©sentant d’ECA Faros au Japon, prĂ©cisant que ce simulateur est d’une “grande sou- plesse et permet notamment de crĂ©er ses propres scĂ©narios de vols sur des appareils Airbus A320”. ECA Faros, qui emploie 70 personnes, a dĂ©jĂ  signĂ© quelque 170 contrats avec des compagnies aĂ©riennes dans le monde. En mĂ©moire d’Alain Gouriou et d’Emile Raoult DĂ©but dĂ©cembre, en l’espace de quelques jours, les CĂŽtes d’Armor perdaient deux hommes qui auront marquĂ©, chacun avec sa personnalitĂ© et ses convictions, la vie dĂ©partementale. Alain Gouriou, maire de Lannion durant prĂšs de 20 ans, dix ans dĂ©putĂ© des CĂŽtes d’Armor, conseiller rĂ©gional, a siĂ©gĂ© 19 ans au sein de l’assemblĂ©e dĂ©parte- mentale, dont il fut vice-prĂ©sident de 1984 Ă  2001. Homme de convictions, toujours Ă  l’écoute de ses concitoyens, il laisse une empreinte indĂ©lĂ©bile dans l’histoire politique des CĂŽtes d’Armor. Quelques jours plus tard, Emile Raoult nous quittait Ă  son tour. Conseiller gĂ©nĂ©ral de Belle-Isle-en-Terre de 2001 Ă  2012, cet ancien instituteur, ardent dĂ©fenseur de la langue et de la culture bretonnes, savait Ă  merveille conjuguer gentillesse et opiniĂątretĂ©. Lors de sa session du 10 dĂ©cembre, l’assemblĂ©e dĂ©partementale leur a rendu un hom- mage Ă©mu, amical et confraternel. L’égalitĂ© femmes hommes en dĂ©bat Ă  Binic Une valeur, un objectif, un droit L’égalitĂ© femmes hom - mes est un com bat de premiĂšre gar de. Pour de nombreuses femmes, notamment en CĂŽtes d’Armor, au-delĂ  d’une forte conviction, cette lutte est une deuxiĂšme nature. Peut-on pour autant parler de l’émer - gence d’un mo dĂšle bre ton ? Najat Val laud- Belkacem, ministre aux Droits des fem mes, Ă©tait trĂšs attendue ce 6 dĂ© - cembre. Elle Ă©tait in vi - tĂ©e par le Conseil gĂ© nĂ© - ral au colloque, ÉgalitĂ© entre les fem mes et les hommes, territoires et dĂ©centralisation, Ă  Binic. Dans la salle, 200 per- sonnes, en majoritĂ© des femmes, des responsa bles d’associations, de col lecti - vitĂ©s, des Ă©lues et Clau dy Lebreton, prĂ©si dent du DĂ© - partement. Pour la mi nis - tre, “Des mesures contrai- gnantes sont nĂ©cessaires car les mentalitĂ©s ne bougent pas. L’État doit montrer l’exemple. Il ne faut plus banaliser les inĂ©- galitĂ©s. Et dĂšs la maternelle, l’école doit jouer un rĂŽle”. Comme la mairie de Rennes et la RĂ© gion, le DĂ©partement a entamĂ© une dĂ©marche pour obtenir le label Éga litĂ© femmes hommes. D’autres collectivitĂ©s lui emboĂźtent le pas, profitant d’un “cli- mat” favorable oĂč les rĂ©sis- tances mollis sent, notam- ment dans le domaine de la sĂ©grĂ©gation professionnelle. C’est Annie Junter, titulaire de la chaire d’études sur l’égalitĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Rennes II, qui ouvre le dĂ©bat “Nous devons dĂ©velopper la dĂ©mocratie paritaire, gĂ©nĂ©ra- liser l’égalitĂ© dans toutes les politiques. Car la paritĂ©, un grand chantier, se hĂąte len- tement”. DaniĂšle Bousquet, prĂ©sidente du Haut conseil de l’égalitĂ© entre les femmes et les hommes, apporte son Ă©clairage de femme enga- gĂ©e de longue date aux cĂŽtĂ©s d’Yvette Roudy, ministre de cette mĂȘme cause de 1981 Ă  1986. Cette derniĂšre affirmait que ce combat “est une coa- lition de causes et doit s’orga- niser comme un mouvement syndical”. Un colloque ponctuĂ© d’in- terventions remarquĂ©es, comme celle de Bernadette Vanden Driesche, prĂ©sidente de la Maison des femmes, d’expĂ©riences de collecti- vitĂ©s et d’un intermĂšde culturel fustigeant le voca- bulaire sexiste de la langue de MoliĂšre. ConfĂ©rence disponibles sur rubrique À voir / À Ă©couter Pour Najat Vallaud-Belkacem, ministre aux Droits des femmes, “L’État doit montrer l’exemple. Il ne faut plus banaliser les inĂ©galitĂ©s. Et dĂšs la maternelle, l’école doit jouer un rĂŽle”. Thierry Jeandot Thierry Jeandot Emile Raoult. Thierry Jeandot Alain Gouriou. Ville de Lannion Sapeurs-Pompiers Un livre qui fera rĂ©fĂ©rence Agir pour le dĂ©veloppement durable Les Costarmoricains, champions du tri des dĂ©chets Le bilan national rĂ©cem- ment publiĂ© par Eco-em - bal lages est plus que flat - teur pour no tre rĂ© gion et, plus particuliĂšrement, pour les CĂŽtes d’Armor. Cha - que Breton a triĂ©, en 2011, 65,3 kg de dĂ©chets mĂ© na - gers, largement plus que la moyenne nationale de 45,2 kg par habitant. Et ce sont les Costarmoricains qui affichent la meilleure performance, avec 73,2 kg, une hausse record de 10 % par rapport Ă  2010. Un rapport “gagnant-ga - gnant”, puisque les col - lectivi tĂ©s perçoivent des subventions d’Eco-em - balla ges en fonction des volu mes de dĂ© chets triĂ©s 11,56 € par habitant en Bretagne, con tre 8 € en moyenne nationale. Ce civisme des Cos tar mo - ricains vient ap porter une nouvelle pierre Ă  l’édifice du Plan climat Ă©nergie des CĂŽtes d’Armor, en cours d’élaboration par le DĂ©partement, qui en 2012 a consacrĂ© 1,3 M € au trai- tement des dĂ©chets. 66 Ac tu alitĂ© CĂŽtes d’ArmorM A G A Z I N E GrĂące Ă  son bassin sportif de 50 m, le parc Aquabaie le plus grand de Bretagne, Ă  Saint-Brieuc, fait dĂ©sor- mais partie du programme des grands meetings natio- naux de natation, labellisĂ© par la FĂ©dĂ©ration françai- se de natation. Les perfor- mances exceptionnelles de nos nageurs aux de Londres ont par ailleurs 19-20 janvier Ă  Saint-Brieuc Meeting Aquabaie d’Armor redonnĂ© Ă  la natation son image de sport aussi com- plet que spectaculaire. Bien sĂ»r, les “Grands » ne seront pas lĂ , mais les organisa- teurs attendent une belle brochette de jeunes cham- pions en devenir, venus de toute la France. Une mani- festation organisĂ©e par le comitĂ© dĂ©partemental de natation, avec le soutien Reconnaissance internationale pour la culture bretonne Le Fest-noz au Patrimoine de l’Unesco Thierry Jeandot Fromages Darley de Saint-Brieuc ag - glomĂ©ration et du DĂ©partement. Ou - verture des portes samedi Ă  12 h 30 ; dĂ©but des sĂ©ries Ă  14 h ; finales Ă  par - tir de 20 h 30. Le di - manche ouverture des portes Ă  7 h 30 ; dĂ©but des sĂ©ries Ă  9 h ; finales Ă  partir de 15 h 30. EntrĂ©e libre. Programme complet sur Il y a un peu plus d’un an, l’association Dastum ras- semblait un groupe de tra vail pour dĂ©poser au mi nistĂšre de la Culture un dossier de candidature auprĂšs de l’Unesco l’orga- nisme culturel des Nations- Unies, afin d’obtenir que le fest-noz accĂšde au rang de “Patrimoine immatĂ©riel de l’humanitĂ©â€. RĂ©uni le 5 dĂ©cembre Ă  Paris, le trĂšs sĂ©rieux ComitĂ© intergou- vernemental de l’Unesco rendait un verdict favorable. La nouvelle s’est rĂ©pandue comme une traĂźnĂ©e de poudre Ă  travers toute la Bretagne... et bien au-delĂ . TombĂ© quelque peu en dĂ©suĂ©tude aprĂšs la guerre, le fest-noz doit en partie son renouveau, Ă  partir des annĂ©es 1950, Ă  Loeiz Ropars, l’un des prĂ©cur- seurs de la revitalisation de la culture bretonne. Aujourd’hui, on recense environ 2 500 festoĂč- noz chaque annĂ©e en Bretagne, rassemblant plus de 700 000 per- sonnes, avec cette parti- cularitĂ© d’attirer toutes les gĂ©nĂ©rations
 sans compter les innom- brables manifestations organisĂ©es par la diaspora bretonne en France et Ă  l’étranger. Des chiffres qui valent tous les discours
 et cette reconnaissance de la communautĂ© internatio- nale. Des goĂ»ts et des terroirs Un site pour savourer la Bretagne La Chambre d’agricul- ture de Bretagne a mis en ligne un nouveau site intitulĂ© “Savourez la Bretagne”. On y trouve des donnĂ©es chiffrĂ©es, des informations variĂ©es sur l’agriculture bretonne, notamment sur les pro- duits qui apportent une plus-value Ă  la produc- tion agricole de la rĂ©gion et la valorisent en termes d’image. Y sont listĂ©s des centaines de producteurs dont la qualitĂ© des produits les propulse sur le devant de la scĂšne de l’excellence en matiĂšre alimentaire et gustative, Ă  l’instar de la fromagerie Darley, Ă  Ruca photo. On y trouve Ă©gale- ment l’agenda des Ă©vĂ©ne- ments se dĂ©roulant dans MĂ©moires du GouĂ«t et du LĂ©guĂ© L’association Le Signet, qui fĂ©dĂšre des fĂ©rus d’histoire, a rĂ©cemment publiĂ© un nouvel ouvrage dans la collection MĂ©moires en images. Sous le titre La vallĂ©e du GouĂ«t, le port du LĂ©guĂ©, ce livre nous embarque dans une promenade trĂšs richement illus- trĂ©e 200 cartes postales et documents anciens Ă  travers le temps, de l’embou- chure du GouĂ«t au port du LĂ©guĂ©. On y redĂ©couvre, entre autres, de vieux moulins Ă  eau, les ouvrages ferroviaires d’Harel de la NoĂ«, les mines de plomb de TrĂ©muson, Quintin, ancienne capi- tale de la “toile Bretagne”... et bien sĂ»r toutes les activitĂ©s portuaires pĂȘche, commerce du port briochin. Editions Alain Sutton, 21 €. Le nouveau CD de Pat O’May Faut-il encore prĂ©senter Pat O’May ? Oui, sans modĂ©ration. Ce guitariste, dont la musique n’a pas pris une ride, a du sang irlandais dans les veines, mais a choisi de vivre en Bretagne . FidĂšle Ă  ses ori- gines, il a sorti un nouvel album en dĂ©cembre. Celtic Wings a Ă©tĂ© enregistrĂ© en Bretagne et outre Manche. Et pas n’importe oĂč, puisque le CD a Ă©tĂ© mas- terisĂ© dans les cĂ©lĂšbres studios d’Abbey Road oĂč enregistraient les Beatles et qui donnĂšrent leur nom Ă  un de leurs albums. La musique de Pat O’May est toujours un mix de rock, de mĂ©tal et de musiques traditionnelles celtiques, arabes et mĂȘme chinoises. Il nous pro- pose des duos avec Alan Stivell, Martin Barre de Jethro Tull, James Wood d’Exca- libur, Moya Brennan et Jonathan Noyce d’Archive. Bref, que des pointures ! > 02 96 45 77 02 Ultimo a dĂ©mĂ©nagĂ© Dans le magazine n° 115 du mois de dĂ©cembre, l’adresse d’Ultimo est erro- nĂ©e colonne de gauche page 14, dans la rubrique Dossier. En effet, l’asso- ciation d’aide alimentaire n’est plus domiciliĂ©e Ă  L’Hermitage-Lorge mais Ă  La Harmoye, au lieu-dit Le GaratouĂ©. > 02 96 73 85 07 les exploitations ou sur les marchĂ©s. Une rubrique dĂ©livre des recettes gour- mandes et enfin, si vous cherchez un produit ou un secteur gĂ©ographique prĂ©- cis, un moteur de re cher - ches vous guide. Un site attractif qui fourmille d’in- formations trĂšs utiles. Thierry Jeandot L’a Sig de a pu o la M i l d du LĂ©guĂ©ce livre nous 700 000 Bretons participent chaque annĂ©e Ă  ces fĂȘtes dont la particularitĂ© est de renforcer les liens entre gĂ©nĂ©rations. 7Ac tu alitĂ© 7 > n°116 janvier 2013 DĂ©bat d’orientations budgĂ©taires 2013 Tenir le cap dans un contexte de crise Sandie crampon Thierry Jeandot Thierry Jeandot Heureux habitants du TrĂ©gor, petits et grands qu’attendez-vous pour aller jouer ? GrĂące Ă  la lu - dothĂšque, rien que des jeux, pour les petits, les ados et les adultes. Eh bien oui, Cavan l’a fait et 200 personnes la frĂ©quentent chaque semaine. Le nouveau local, ouvert en octobre, fonc- tionne comme une biblio- thĂšque puisqu’on peut Lundi 10 dĂ©cembre, l’as- semblĂ©e dĂ©partementale s’est rĂ©unie pour le dĂ©bat d’orientations budgĂ©taires. Cet exercice obligatoire a pour finalitĂ© de prĂ©senter aux Ă©lus la situation des finances dĂ©partemen- tales et les grandes lignes du budget 2013 qui leur sera proposĂ© en janvier. Dans le contexte de crise auquel n’échappent pas les CĂŽtes d’Armor, “Nous prĂ©parons notre cinquiĂšme budget de crise”, a annon- cĂ© le prĂ©sident Claudy Lebreton. Les recettes du DĂ©partement stagnent, alors que les dĂ©penses de solidaritĂ©s vont augmen- ter de 2 Ă  3 %. Elles mobi- lisaient dĂ©jĂ , en 2012, 52 % 248 M € du budget de fonctionnement de la col- lectivitĂ©. Dans ce domaine, vĂ©ritable cƓur de mĂ©tier du DĂ©partement, ce der- nier entend continuer de jouer son rĂŽle moteur, en assumant ses enga- gements au service des Costarmoricains les plus fragilisĂ©s. Il a par ail- leurs annoncĂ© un recen- trage de ses actions sur ses grandes prioritĂ©s la jeunesse et l’éducation, le service public dĂ©par- temental, l’emploi et la cohĂ©sion sociale, la ruralitĂ© et enfin, l’amĂ©nagement numĂ©rique du territoire. Pour exemple, le plan plu- riannuel d’investissements dans les collĂšges publics 200 M € sur la pĂ©riode 2010-2018, reprĂ©sentera 18 M € de travaux cette annĂ©e. D’autres points essentiels concernant notamment l’amĂ©na- gement numĂ©rique, les transports et la jeunesse, ont Ă©tĂ© abordĂ©s lors de la session du 29 novembre lire en pages 24 – 25. y emprunter les jeux. La population concernĂ©e est celle de la communautĂ© de communes du Centre- TrĂ©gor, grĂące Ă  la camion- nette Ludomobile 1 500 jeux, qui sillonne le ter- ritoire. C’est Pierre-Yvon TrĂ©mel qui avait lancĂ© l’idĂ©e, devenue rĂ©alitĂ© grĂące Ă  des fonds europĂ©ens, la Caf, le LudothĂšque du TrĂ©gor Pour le plaisir de tous TraumatisĂ©s crĂąniens une adresse Ă  Saint-Brieuc Un groupe d’entraide mutuelle Gem dĂ©diĂ© aux traumatisĂ©s crĂąniens a ouvert au 20 rue de GouĂ©dic Ă  Saint- Brieuc. Ti Kenwaller, c’est son nom, veut dire maison de la complicitĂ©. NĂ© au mois d’octobre, Ă  l’initiative de l’Asso- ciation des familles de traumatisĂ©s crĂąniens AFTC22, ce Gem a pour but de permettre aux personnes traumati- sĂ©es crĂąniennes de rĂ©crĂ©er des liens sociaux grĂące Ă  diffĂ©rents ateliers autour de la photo, de la peinture, du scrabble, etc. FinancĂ© par l’Agence rĂ©gionale de santĂ©, il est le 2e lieu de ce type en Bretagne, avec Brest. > 02 96 63 03 77 tikenwaller Les Chevaliers de la coquille ont leur mĂ©daille La ConfrĂ©rie des chevaliers de la coquille Saint-Jacques fĂȘte son 25e anniversaire en faisant frapper une mĂ©daille de la Monnaie de Paris Ă  ses couleurs. 5 000 mĂ©dailles en alliage cuivre-mĂ©tal sont mises en vente depuis le 21 dĂ©cembre. “C’est un objet de collection”, souligne Patrick Levard, le prĂ©sident de l’association. La mĂ©daille de la confrĂ©rie est en vente 2 € Ă  l’association, 22 quai Chanoine- Guinard, 22190 PlĂ©rin. > 02 96 33 75 78 CĂ©cile Duflot sollicite Claudy Lebreton “Le risque de fracture numĂ©rique est celui d’une France Ă  deux vitesses”. C’est ainsi que s’est exprimĂ©e CĂ©cile Duflot, ministre de l’EgalitĂ© des Terri- toires et du Logement, en confiant une mission Ă  Claudy Lebreton, prĂ©sident de l’AssemblĂ©e des DĂ©partements de France ADF. Cette mission de rĂ©flexion et de prospective portera sur les impacts du numĂ©rique sur l’égalitĂ© des territoires. Claudy Lebreton remettra un rapport d’étape Ă  la ministre en fĂ©vrier, et rendra son rapport final en avril prochain. Nouveau groupe scolaire Ă  PlĂ©dran Une rĂ©alisation exemplaire Neuf classes de primaire, cinq de maternelle et deux “classes soupapes”, un es- pace informatique, une mĂ©diathĂšque, deux salles pour les enseignants, une garderie... Le tout rĂ©pondant aux normes BBC bĂątiment basse consommation. Le groupe scolaire Maria- et-Maurice-Letournier de PlĂ©dran a Ă©tĂ© officiel- lement inaugurĂ© le 24 novembre, en prĂ©sence de la maire, Maryse Raoult, et de nombreux Ă©lus rĂ©gio- naux et dĂ©partementaux. L’école, qui accueille prĂšs de 400 Ă©lĂšves, constitue aujourd’hui une rĂ©fĂ©- rence de par sa taille et sa conception 80 % de la structure et des façades sont en bois. CoĂ»t de l’opĂ© ration 5 M €, dont une subvention dĂ©par- tementale de 150 000 €, dans le cadre du contrat de territoire signĂ© avec Saint-Brieuc agglomĂ©ra- tion, un contrat dans le quel le DĂ© part ement consacre 1 M € aux in vestisse ments scolaires. Enfin, Christine Orain, con seillĂšre gĂ©nĂ©rale du canton et vice-prĂ©sidente du DĂ©partement, a tenu Ă  souligner la dĂ©marche de la municipalitĂ© qui a, sur ce chantier, rĂ©servĂ© plus de 3 000 h de travail Ă  des personnes en insertion. Le DĂ©partement recentre ses actions sur ses grandes prioritĂ©s jeunesse et Ă©duca- tion, service public dĂ©partemental, emploi et cohĂ©sion sociale, ruralitĂ© et amĂ©nagement numĂ©rique du territoire. DĂ©partement et la RĂ©gion. L’association, qui fonctionne avec des bĂ©nĂ©voles, joue un rĂŽle social loin d’ĂȘtre nĂ©gli- geable en milieu rural. 7 rue Jean Monnet, Cavan > 02 96 35 99 11 ou 06 03 96 22 85 Thierry Jeandot 88 Ac tu alitĂ© CĂŽtes d’ArmorM A G A Z I N E Accueil de jour Alzheimer en Centre-Bretagne Quatre comitĂ©s intercommunaux d’entraide se sont associĂ©s, MaĂ«l- Carhaix, Bourbriac, Callac et Quintin, pour mettre en place un accueil de jour itinĂ©rant. Ce service s’adresse aux personnes atteintes de la mala- die d’Alzheimer qui sont accueillies un jour par semaine dans leur sec- teur. Une initiative cofinancĂ©e par le DĂ©partement et la CNSA Caisse nationale de solidaritĂ© pour l’auto- nomie. Des ateliers sont proposĂ©s, aussi bien manuels qu’intellectuels. Cela permet un rĂ©pit aux aidants, le plus souvent des parents proches. Pour plus d’infos - dates, lieux - , s’adresser dans les mairies des communes concernĂ©es. Une web-tv en pays de Moncontour Ils sont cinq, ĂągĂ©s de 14 Ă  15 ans, et n’ont peur de rien, surtout pas d’une camĂ©ra. Paul-Henri et François-Arthur Dieulesaint, Maxime Pailloux, Sullivan CzĂ©glĂ©di et Jimmy Ulriades ont créé leur junior association Ă  Moncontour il y a un an. RĂ©sultat une web-tv “La tĂ©lĂ© de chez vous”, qui n’a rien Ă  envier Ă  ses grandes sƓurs magazines, reportages, interviews... Le tout prĂ©sen- tĂ© avec humour par un prĂ©sentateur lĂ©gĂšrement dĂ©jantĂ©. Leur site est Ă©galement plein d’infos, de courts mĂ©trages, de films et de jeux. Ne vous mĂ©prenez pas cette web-tv s’adresse aussi bien aux adultes qu’aux ados. Allez y faire un tour. Ces cinq-lĂ  mĂ©ritent de faire le buzz. Le pays de Dinan 2012 Dans la version 2012 du Pays de Dinan, plusieurs articles sont consacrĂ©s Ă  Jean Cordelier, de son vrai nom Charles Poirier, un Ă©crivain qui prit le nom du lycĂ©e de Dinan qu’il frĂ©quenta, pour signer ses ouvrages. On fĂȘte cette annĂ©e l’anniversaire de sa naissance. L’homme est dĂ©cĂ©dĂ© en 1980. Le montant de la souscription 30 € est Ă  envoyer Ă  l’adresse suivante ajouter 6 € de port. Le pays de Dinan 20 rue Waldeck-Rousseau - BP 16362 22106 Dinan cedex > 02 96 39 04 65 Thierry Jeandot Thierry Jeandot Le DĂ©partement met ac - tuellement en place un Plan de prĂ©vention du bruit dans l’environnement PPBE, qui fait suite Ă  l’élabora- tion par les services de l’État de cartes de bruits sur les routes. Trois routes dĂ©partementales sont con - cernĂ©es la RD 700 entre la RN 12 Ă  Saint-Brieuc et Plaintel- Malakoff, la RD PrĂ©vention du bruit sur les routes dĂ©partementales Donnez votre avis sur 712 rocade urbaine de Saint- Brieuc entre BrĂ©zillet et Le Carpont, la RD 786 entre la RN 12 Ă  PlĂ©rin et Pordic. Ce PPBE fait l’objet d’une consultation du pu blic jus qu’au 8 fĂ©vrier. Vous pouvez ainsi rĂ©agir sur no- tre site internet, rubrique “L’a mĂ©nagement du ter- ritoire”, oĂč sont consul- tables les piĂšces du dossier. L’ensemble des rĂ©actions sera joint au document fi - nal du PPBE. PossibilitĂ© Ă©galement de participer Ă  cette consultation en se rendant au Conseil gĂ©nĂ©- ral, 9 place du GĂ©nĂ©ral-de- Gaulle Ă  Saint-Brieuc. / L’amĂ©nage- ment du territoire Les trophĂ©es de Relais habitat 22 ont Ă©tĂ© remis, lors d’une cĂ©rĂ©monie, le 16 novembre Ă  Pordic. DotĂ© de 18 000 €, ce con - cours a distinguĂ© neuf laurĂ©ats dans trois catĂ©- gories. Dans la catĂ©gorie “projets in novants portĂ©s par des entreprises”, le premier prix est revenu Ă  l’entreprise Tycoat pour la construction d’une mai- son passive et Ă©cologique Ă  Lannion. Dans la catĂ©- gorie “qualitĂ© de l’habitat dans le logement locatif conventionnĂ©â€, le premier prix est remportĂ© par CĂŽtes d’Armor Habitat, prĂ©sidĂ© par Jean-Jacques Bizien photo, pour une opĂ©ra- tion de 15 logements loca- tifs passifs Ă  Ploufragan. Enfin, dans la catĂ©gorie “qualitĂ© de l’habitat dans l’accession Ă  la propriĂ©tĂ©â€, le premier prix revient Ă  Jean-Yves Dano, pour une maison passive au Merzer. Des bateaux aux algues Ă  Pontrieux Une visite trĂšs marine Au programme du prĂ©- sident du DĂ©partement, un dĂ©placement Ă  Pontrieux le 15 novembre. Sur le port, quelques plaisanciers prĂ©- parent leur bateau pour l’hiver. Yves Le MouĂ«r, maire de la commune, et Vincent Le Meaux, conseiller gĂ©nĂ©- ral du canton, expliquent Ă  Claudy Lebreton le pro- jet pour le port Ă  l’horizon 2014. Le DĂ©partement, pro - priĂ©taire de 17 ports dont celui-ci, en a dĂ©lĂ©guĂ© la ges tion Ă  la Chambre de commerce et d’industrie. Mais Ă  Pontrieux, la com- mune a pour objectif de sĂ© - parer plaisance et com - merce, en prenant Ă  sa char - ge la partie plaisance. Des amĂ©nagements s’avĂš rent en effet nĂ©cessaires pour mieux accueillir les usagers et en attirer de nouveaux. Le prĂ©sident s’est ensuite rendu dans l’entreprise Biotechmarine, du groupe Roullier. Trente personnes travaillent sur ce site. À par - tir d’algues marines conte- nant des principes actifs, cette sociĂ©tĂ© Ă©labore des produits qu’elle vend en - suite Ă  l’industrie cosmĂ©- tique. PrĂšs de 95 % des al - gues proviennent de BrĂ©hat oĂč poussent 800 va riĂ©tĂ©s. Ici, les techniciens chimistes traitent 30 sortes d’algues Un technicien de Biotechmarine explique Ă  Claudy Lebreton et Vincent Le Meaux le processus de fabrication des extraits d’algues destinĂ©s Ă  l’industrie cosmĂ©tique. Thierry Jeandot fraĂźches qui, une fois lavĂ©es et triĂ©es, sont broyĂ©es et fil- trĂ©es. Le liquide extrait est analysĂ© sur le plan bactĂ©- riologique. Dans nos rĂ©gions Ă  fort mar nage, les algues re - gor gent de minĂ©raux et d’oligo-Ă©lĂ©ments. PrĂšs de 200 tonnes transitent par Biotechmarine qui vend Ă  30 distributeurs dans le monde entier. La France est une rĂ©fĂ©rence pour ces produits. TrophĂ©es de Relais habitat 22 CĂŽtes d’Armor Habitat primĂ© 9Ac tu alitĂ© 9 > n°116 janvier 2013 Coquilles Saint-Jacques en baie de Saint-Brieuc Les pĂȘcheurs invitĂ©s Ă  prĂ©lever moins L a nouvelle est tombĂ©e en pleine session de l’as- semblĂ©e dĂ©partementale, le 29 novembre 139 em - plois supprimĂ©s chez Al ca - tel-Lucent Ă  Lannion 1 430 en France ; 5 500 dans le monde. À travers le vo - te d’une motion de sou - tien aux sa lariĂ©s et Ă  leurs familles, le DĂ© par tement a unani mement soulignĂ© l’importance stratĂ©gique du maintien de cette filiĂšre d’avenir. SalariĂ© d’Alcatel- Lucent et conseiller gĂ©nĂ©ral de Ples tin-les-GrĂšves, AndrĂ© CoĂ«nt photo est intervenu “En 30 ans, j’ai connu 10 plans de licenciements, rien n’y fait. Le cercle vertueux’ conti - nue. Un emploi en moins en Fran ce, c’est un emploi de plus en Chine, oĂč l’entreprise a bradĂ© son savoir-faire. De - puis le rachat par Alcatel en 2006 du fonds de pensions amĂ©ricain Lucent, ce dernier a pompĂ© Alcatel jusqu’au dernier sou, a pris le pouvoir et applique allĂšgrement sa politique libĂ©rale. Si rien n’est Le 26 novembre avait lieu le coup d’envoi de la pĂȘche Ă  la coquille Saint-Jacques sur le gisement principal de la baie de Saint-Brieuc. Cette saison, les 215 ba - teaux titulaires d’une li - cence peuvent prĂ©lever 3 500 tonnes du prĂ©cieux mollusque, jusqu’au mois de mars. Ce quota, Ă©tabli par Ifremer Ă  la deman - de des pĂȘcheurs, est en bais se par rapport aux an - nĂ©es prĂ©cĂ©dentes il Ă©tait de 4 500 tonnes l’annĂ©e derniĂš re. La raison ? Une mau vaise reproduction observĂ©e ces trois ou quatre derniĂšres annĂ©es. Selon Ifremer, le stock immĂ©dia- tement exploitable serait ainsi de 15 600 tonnes cette annĂ©e, contre 19 330 ton - nes en 2009. L’objectif des quo tas - qui sont un avis des scientifiques et non une obligation faite aux pĂȘcheurs - est de prĂ©server la ressource sur un gise- ment qui demeure le plus productif au niveau natio- nal. Raison pour laquelle la pratique de cette pĂȘche est extrĂȘmement rĂ©glementĂ©e. Les coquilles capturĂ©es ne doivent en effet pas ĂȘtre infĂ©rieures Ă  10,2 cm et les bateaux ne sont autorisĂ©s Ă  pĂȘcher que deux jours par semaine, Ă  raison de trois quarts d’heure par sortie. CĂŽtĂ© dĂ©bouchĂ©s, environ 40 % des coquilles dĂ©barquĂ©es sont com- mercialisĂ©es entiĂšres et vivantes, et 60 % le sont sous forme de noix fraĂźches et surgelĂ©es *. fait pour protĂ©ger l’industrie des tĂ©lĂ©coms en France et en 139 licenciements chez Alcatel-Lucent Ă  Lannion AndrĂ© CoĂ«nt et le DĂ©partement rĂ©agissent Le diagnostic social est en ligne Le DĂ©partement est Ă  l’initiative d’un diagnostic social des CĂŽtes d’Armor, consultable en ligne. Cartographies, donnĂ©es statistiques sociales et dĂ©mographiques, Ă©volu- tions de tendances dans le contexte rĂ©gional et national
 sont dĂ©sormais accessibles. Si ce document de rĂ©fĂ©rence a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour bĂątir le prochain SchĂ©ma d’action sociale, il n’en constitue pas moins une mine d’informations prĂ©cieuses sur le dĂ©partement. les_cotes_darmor/les_chiffres_cles Livre SĂ©galotti le foot et le foncier Cette terre porte mal- heur, le dernier opus de Bruno SĂ©galotti, a deux hĂ©ros et deux credo, le foot et l’attachement Ă  la terre familiale. Mine de rien, voilĂ  un polar qui aborde quelques thĂšmes bien dans l’esprit de notre temps, tels la voracitĂ© de certains promoteurs immobiliers ou le grignotage galopant des terres agricoles. Bonne nouvelle on peut ne pas ĂȘtre historien du foot, et se laisser embarquer par cette intrigue bien ficelĂ©e. Edition Astoure, collection Ouest et compagnie, 10 € Fiat Lux reconnue d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral La culture est souvent considĂ©rĂ©e comme un supplĂ©ment d’ñme, surtout en pĂ©riode de crise, mais les intermittents du spectacle ne sont pas Ă  l’abri des tempĂȘtes. Certaines compagnies de théùtre, comme Fiat Lux, sont reconnues d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral et donc habilitĂ©es Ă  recevoir des dons de particuliers ou d’entreprises. Cette dĂ©marche, qui donne droit Ă  une rĂ©duction d’impĂŽt, permet de soutenir la crĂ©ation artistique. > 02 96 33 70 72 Ce mois-ci sur Europe, que nous restera-t-il ? Le social ?”. * Source CĂŽtes d’Armor dĂ©veloppement Le quota de pĂȘche pour cette saison est de 3 500 t, en baisse par rapport aux annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, en raison d’une diminution du stock exploitable. Saint-Brieuc Ouverture d’une pharmacie humanitaire L’AdalĂ©a, association dĂ© - partementale s’adressant aux plus fragilisĂ©s, a ouvert, en septembre der nier, une pharmacie humanitaire dans ses lo caux du 50 rue de la Cor derie Ă  Saint-Brieuc. Cette pharmacie, la deu- xiĂšme en Bretagne aprĂšs Rennes, s’adresse aux plus dĂ©munis, le temps qu’ils puissent bĂ©nĂ©ficier de la couverture maladie uni- verselle complĂ©mentaire. Une pharmacienne bĂ©nĂ©- vole en assure le fonction- nement et vient complĂ©ter le point accueil santĂ© exis- tant, oĂč interviennent dĂ©jĂ  un mĂ©decin bĂ©nĂ©vole pour les consultations, une infir- miĂšre et une psychologue. La pharmacie est agréée par l’Agence rĂ©gionale de santĂ©. Les mĂ©dicaments sont com- mandĂ©s Ă  la pharmacie humanitaire internationale, basĂ©e Ă  NĂźmes. AdalĂ©a 50 rue de la Corderie > 02 96 68 30 50 l- d l’ it Thierry Jeandot Thierry Jeandot Thierry Jeandot 1010 Ac tu alitĂ© CĂŽtes d’ArmorM A G A Z I N E 1 tredeog arbitre 2 gourdon entraĂźneur 3 astenn extension 4 portezañ gopr portage salarial 5 elfenn Ă©lĂ©ment 6 diorren dĂ©velopper 7 kannadour ambassadeur 8 unvanekaat uniformiser À MĂ»r, PlĂ©rin ou Ploufragan, les entreprises s’affichent en breton Ya d’ar brezhoneg ha ya d’an aferioĂč Promouvoir ou travailler en breton c’est ce que propose la charte “Ya d’ar brezhoneg” qui compte, dans le dĂ©partement, 110 signataires dont une quarantaine d’entreprises. Les directeurs de Koroll Sonorisation, Talorig et du Centre de formation Bretagne Henri GuĂ©rin expliquent leur dĂ©marche. Ofis ar brezhoneg Thierry Jeandot Divyezhek eo panelloĂč stal nevez Koroll en Mur. Philippe Guillo o sinañ Ya d’ar brezhoneg gant Lena Louarn. Georges Delaunay, rener Talorig. “Skeudenn Breizh. Ret eo profitañ diouti ha difenn anezhi.” Setu pezh a lĂąr Sylvain Reminiac, rener Kreizenn stummañ Breizh Henri GuĂ©rin en Sant- Brieg. Evit Kevre Breizh ar Vell-droad e labour ar greizenn stummañ dre sevel stajoĂč evit ar c’hoa- rierien, an tredeoged 1, ar c’hourdonerien 2, an dud a-youl-vat. E 2003 e oa bet sinet gant Sylvain Reminiac an emglev Ya d’ar brezhoneg ; gant an oberennoĂč astenn 3nevez emañ adarre o soñjal e plas ar brezhoneg er grei - zenn stummañ. P’eo bet degemeret enni en deus merzet Georges Delaunay, diouzhtu, ar skritellig “Accueil – Dege - mer” en ur vont-e-barzh. Rener Talorig eo Georges Delaunay, un embrege- rezh portezañ gopr 4 savet en Plerin e 2009. Anat e oa dezhañ sinañ Ya d’ar brezhoneg. “Kendrec’het on eo a-bouez, emezañ, en un doare personel hag evit an aferioĂč ivez. Ar yezh n’eo ket hepken un afer a sevena- dur. War dachenn ar mar- keting e sikour ar yezh d’en em lec’hiañ er rannvro dre berzh un elfenn 5 identelezh kreñv. Prouiñ a ra emaomp o labourat er vro ha pratikoĂč zo meump tizhet a-druga- rez da Ya d’ar brezhoneg.” Laouen vije an embrege- rerien ivez e vije diorroet 6 Ya d’ar brezhoneg evel ur rouedad aferioĂč. Divyezhek eo kartennoĂč- bizit Georges Delaunay un tu e galleg hag an eil tu e brezhoneg. Pa en em gin- nig eo boazet rener Talorig da reiñ ur gartennig. Ha gant div yezh warni e sav ar gomz diwar se alies a-raok kregiñ ar busi- ness. Memes tra a c’hoar- vez gant Philippe Guillo, rener Koroll Sonorisation, sinet gantañ an emglev e miz Du. “Neuze e c’hallomp kontañ pelec’h emaomp, en Mur, nepell eus ar ve - venn etre ar brez- ho neg hag ar gal - laoueg,” eme- zañ. Krouet e oa bet Koroll Sono - risation e 2005. “War an dachenn sevenadurel e la - bouromp, a dis- pleg Philippe Guillo, evit servij sevenadur Breizh alies. Evidomp eo bet naturel lakaat ar brezhoneg war wel en hor savadurioĂč nevez.” Kement zo bet graet gant Koroll, da skouer gant ur panell 35 metr hed a-us d’an hent broadel 164, m’eo bet kinniget ganti sinañ Ya d’ar brezhoneg. Ar sport a c’hall bezañ kannadour 7 ur vro, e vez lĂąret. Kannati Breizh ar Vell-droad e c’hallfe bezañ Kreizenn Henri GuĂ©rin neuze. “E miz Mae e teuio ar c’hlub Paris FC, a gont Sylvain Reminiac. C’hoant am eus o defe eñvorennoĂč diankouaus eus o staj e Breizh. Pa vez unvanekaet 8 ar bed, ne c’hall ket ar staj- se bezañ n’eus forzh peseurt staj e n’eus forzh peseurt lec’h. Sellet ouzh ar mor pe ar brezhoneg a zo ken pouezus evit tizhout ar pal-se.” StĂ©phanie Stoll Ofis ar brezhoneg > >Consultez la versionConsultez la version française de cet article 11D o ssier > n°116 janvier 2013 Pages 11 / 12 / 13 ‱ L’accompagnement pĂ©rinatal Bien naĂźtre ici l’accompagnement pĂ©rinatal ‱ Entretien prĂ©natal prĂ©coce Pour un suivi adaptĂ© Ă  chacune Pages 14 / 15 ‱ Parcours maternitĂ© Comment y voir plus clair ‱ Suivi prĂ©natal S’adapter Ă  chaque situation ‱ Alain GuĂ©guen vice-prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral Chaque annĂ©e, on compte prĂšs de 6 000 naissances dans notre dĂ©partement. Depuis 2009, un partenariat fĂ©dĂšre les diffĂ©rents acteurs du territoire menant des actions auprĂšs des futures mĂšres. Une rĂ©ponse au labyrinthe des accompagnements possibles et au dĂ©dale des dĂ©marches administratives. C’est aussi la prise en compte du fait qu’une grossesse ne se passe pas uniquement dans la partie visible, le ventre. Mais aussi dans la tĂȘte de la mĂšre et du pĂšre. D o ssier 11 L’accompagnement pĂ©rinatal Bien naĂźtre ici RĂ©dac tion VĂ©ronique Rolland Photographies Thierry Jeandot Si l’annonce d’une grossesse et les mois qui suivent sont gĂ©nĂ©ralement vĂ©cus de façon trĂšs positive, ils peuvent Ă©galement susciter des questionnements et du stress, surtout lors de la premiĂšre grossesse, relĂšve Franck Kermeur, directeur dĂ©partemental de la Caisse primaire d’assurance-maladie CPAM. C’est pourquoi, avec les autres acteurs du dĂ©partement partageant cette prĂ©occupation, nous nous sommes rapprochĂ©s afin d’élaborer un dispositif spĂ©cifique”. CPAM, Conseil gĂ©nĂ©ral, Caisse d’allocations familiales Caf, MutualitĂ© sociale agricole MSA et RĂ©seau pĂ©rinatal ont dĂšs lors dĂ©fini les modalitĂ©s d’un accompagnement plus cohĂ©rent et surtout plus efficace. Outre la mise en place de sĂ©ances d’information sur le parcours maternitĂ© 
 “ Des rĂ©unions d'information sont proposĂ©es aux futurs parents, comme ici, Ă  Lannion. 12et de l’entretien prĂ©natal, divers documents et guides d’accompagnement concernant les dĂ©marches admi- nistratives et le suivi mĂ©dical ont Ă©tĂ© mis en Ɠuvre. Co-construits, ces supports offrent une articulation plus naturelle, tout en permettant Ă  chaque institution de garder son champ de compĂ©tences. Une nĂ©cessitĂ© d’autant plus forte que l’on a estimĂ© qu’une femme enceinte recevait 7 kg de documents officiels ! “Nous avons donc condensĂ© et regroupĂ© les informa- tions pour qu’elles soient moins dispersĂ©es, poursuit Franck Kermeur. Mais la coordination entre les diffĂ©rents organismes nous permet Ă©galement de mieux connaĂźtre le champ de compĂ©tences de chacun et d’orienter plus aisĂ©ment les personnes que nous accueillons vers le bon interlocuteur”. Un point de vigilance particulier ce dispositif doit fonctionner pour tous. En la matiĂšre, les publics les plus vulnĂ©rables Ă©tant difficiles Ă  mobiliser, l’effort s’oriente davantage dans leur direction. “Pour ces publics, les meilleurs travaux ont montrĂ© que pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s sociales de santĂ©, il est indispensable d’investir dans l’accompagnement de la grossesse et l’accueil du jeune enfant, note Franck Kermeur. C’est d’autant plus crucial que c’est le moment oĂč tout se joue. Si on veut vraiment que la famille accompagne l’enfant dans les meilleures conditions, il faut donc ĂȘtre prĂ©sent dĂšs les premiers instants”. Permettre un environnement favorable Mobiliser les familles en leur faisant prendre conscience qu’elles sont elles-mĂȘmes actrices, tel est le pari de l’accom- pagnement pĂ©rinatal. “Auparavant, la naissance Ă©tait pro- bablement plus spontanĂ©e et naturelle, mĂȘme s’il y avait des problĂ©matiques, constate le docteur Anne LĂ©toret, coordina- trice des actions mĂ©dico-sociales Ă  la direction de l’Enfance et de la Famille du Conseil gĂ©nĂ©ral. Certes, toute grossesse n’induit pas forcĂ©ment une vulnĂ©rabilitĂ©, mais c’est un moment oĂč le couple ne peut ignorer le changement Ă  venir. Passer de couple Ă  parents est certainement ce qui nous bouscule le plus. Encourager les parents Ă  ĂȘtre acteurs de leurs dĂ©cisions, de leurs choix et de leurs comportements, est donc essentiel. Mais quel dispositif rĂ©pond vraiment Ă  cela aujourd’hui, concrĂštement ? Nous en avons le vƓu pieu
 Mais c’est trĂšs compliquĂ©â€. Le pari du nouveau parcours proposĂ© par les partenaires de la pĂ©rinatalitĂ© est donc de trouver l’équilibre entre l’accom- pagnement vers la parentalitĂ©, l’accompagnement mĂ©dical et psychique. “Nous devons ĂȘtre vigilants sur ce maillage pour Ă©viter le surinvestissement dans un domaine au dĂ©triment de l’autre”, insiste Anne LĂ©toret. On le sait, ĂȘtre enceinte n’est pas une maladie. Mais pour en arriver Ă  cette dĂ©contraction et Ă  un vĂ©cu positif, il est nĂ©cessaire de prendre en compte tout l’environnement qui va condition- ner la grossesse, investir dans ce moment clĂ© de la vie dans l’intĂ©rĂȘt de l’enfant Ă  venir. Tout simplement, mettre toutes les chances du cĂŽtĂ© de la famille qui se construit. “Plus que nos objec- tifs, on peut expliquer quel est notre rĂȘve, poursuit Anne LĂ©toret. Que l’on parvienne Ă  construire ensemble un parcours permettant Ă  la femme enceinte de passer d’une institution Ă  l’autre, avec autant de fluiditĂ© que notre partenariat le laisse entendre. Afin que chacune bĂ©nĂ©ficie du suivi qui lui corresponde, afin qu’il s’adapte Ă  elle et non l’inverse”. 
Laccompagnement pĂ©rinatal Bien naĂźtre ici 12 D o ssier CĂŽtes d’ArmorM A G A Z I N E “ PrĂ©sent dĂšs les premiers instants” Anne LĂ©toret et Franck Kermeur misent sur les rĂ©seaux et les partenariats. Les naissances en CĂŽtes d’Armor * ‱ 6 067 naissances ‱ 62,5 % hors mariage ‱ Taux de natalitĂ© 11,1 ‰ ‱ Taux de fĂ©conditĂ© 2,18 enfants Si le taux de natalitĂ© reste stable en Bretagne, il reste infĂ©rieur d’un point Ă  celui de l’Hexagone. Le taux de naissance hors mariage y est supĂ©rieur Ă  la moyenne nationale, qui est de 54 %. Idem pour le taux de fĂ©conditĂ© qui s’établit Ă  2,01 enfants par femme en Bretagne contre 1,99 dans l’Hexagone et 2,18 en CĂŽtes d’Armor. * DonnĂ©es Insee 2011. 13* Association dĂ©partementale pour l'Ă©tude et la prĂ©vention des affections fƓtales et de leurs incidences nĂ©onatales D o ssier 13 > n°116 janvier 2013 Entretien prĂ©natal prĂ©coce Pour un suivi adaptĂ© Ă  chacune Promotrice du RĂ©seau pĂ©rinatal des CĂŽtes d’Armor, l’Adepafin* regroupe l’ensemble des professionnels de la pĂ©rinatalitĂ© du dĂ©partement. À ce titre, elle joue un rĂŽle central concernant l’entretien prĂ©natal prĂ©coce. Rencontre avec CĂ©cile Pichon et le docteur Étienne Moisnon, coordinateurs du rĂ©seau. 2 500 entretiens rĂ©alisĂ©s Le rĂ©seau pĂ©rinatal recueille chaque annĂ©e les fiches d’évaluation des sages-femmes rĂ©alisant l’entretien prĂ©natal prĂ©coce. En 2011, le rĂ©seau a reçu 993 fiches sur les 2 500 entretiens rĂ©alisĂ©s. D’aprĂšs ces donnĂ©es il y a eu ‱ 62 % d’entretiens individuels ‱ 33 % en couple ‱ 52 % n’ont repĂ©rĂ© aucune problĂ©matique ‱ 20,3 % des difficultĂ©s financiĂšres, prĂ©caritĂ©, chĂŽmage ‱ 10,5 % psychopathologie ‱ 11,7 % divorce, sĂ©paration, conflit de couple ‱ 8,3 % problĂšmes liĂ©s Ă  l’environnement et l’habitat ‱ 3,7 % maladie, handicap ‱ 12,2 % tabac ‱ 1 % toxicomanie, alcool ‱ 1 % angoisse ‱ 31,3 % autre problĂ©matique n quoi consiste un entretien prĂ©natal prĂ©coce ? Étienne Moisnon L’objectif est trĂšs diffĂ©rent d’une consultation mĂ©dicale. C’est un temps d’échange qui est fonction de la patiente. Durant ces 45 minutes, de nombreuses femmes expriment des difficultĂ©s qu’elles n’évoquent pas en consultation classique. Parce qu’on ne leur pose pas les questions, parce qu’on ne dispose pas du temps nĂ©cessaire pour les poser
 Cet entretien doit ĂȘtre obligatoirement proposĂ© Ă  toutes les patientes en dĂ©but de grossesse, mais elles sont libres de le refuser ou de l’accepter. À elles ensuite de choisir le professionnel qui va le rĂ©aliser, si elles souhaitent ĂȘtre accompagnĂ©es ou non, si les parents souhaitent ĂȘtre rencontrĂ©s sĂ©pa- rĂ©ment... Tout est envisageable. Quels sont les objectifs ? Étienne Moisnon Il s’agit de dĂ©pister des vulnĂ©rabilitĂ©s sociales, addictives, psychiques, des difficultĂ©s finan- ciĂšres
 L’entretien permet une meilleure prise en charge dĂšs le dĂ©but de la grossesse. En connaissant les vulnĂ©- rabilitĂ©s de la mĂšre, la sage-femme peut proposer une orientation vers diffĂ©rents professionnels en fonction de la teneur de l’entretien. Quoi qu’il en soit, l’entretien reste confidentiel. Quel est le rĂŽle du rĂ©seau dans ce cadre ? CĂ©cile Pichon 2 500 entretiens sont rĂ©alisĂ©s chaque annĂ©e. Notre mission concerne l’information, la formation et l’évaluation. Ces entretiens sont effectuĂ©s par les sages-femmes hos- pitaliĂšres, de PMI ou libĂ©rales. Toutes les sages-femmes du dĂ©partement assistent Ă  nos formations, et sont aptes Ă  rĂ©aliser cet entretien. C’est d’ailleurs souvent le premier pas vers la prĂ©paration Ă  la naissance et Ă  la parentalitĂ©. Quels enseignements pouvez-vous en tirer ? CĂ©cile Pichon Entre nos donnĂ©es et celles de la CPAM, on constate que 40 % des futures mĂšres ont eu un entretien prĂ©natal prĂ©coce, sachant que cela concerne davantage les primi- pares. Dans une consultation sur deux, aucune problĂ©matique n’est repĂ©rĂ©e et dans 35 % des cas, aucune orientation particuliĂšre n’est donnĂ©e. L’entretien se limite alors aux explications concer- nant le dĂ©roulement de la grossesse, et la prĂ©paration Ă  la naissance. Les pro- blĂ©matiques les plus frĂ©quentes sont E liĂ©es aux difficultĂ©s financiĂšres, aux addictions au tabac ou Ă  l’alcool. À la patiente de dĂ©cider si elle se saisit, ou pas, des orientations proposĂ©es. Les bĂ©nĂ©fices de ces entretiens sont-ils mesurables ? Étienne Moisnon Les premiers entretiens ont dĂ©marrĂ© en 2007. Il faudra compter au minimum une dizaine d’annĂ©es pour en mesurer les effets, car nous sommes dans le domaine de la prĂ©vention. 40 % de mĂšres ayant un entretien est plutĂŽt un bon chiffre, comparĂ© Ă  d’autres dĂ©partements qui tournent davantage entre 30 et 35 %. Mais il y a toujours des choses Ă  amĂ©liorer. Nous rĂ©flĂ©chissons Ă  la mise en place d’un rĂ©seau avec les professionnels de l’addiction, notamment l’alcool et certaines drogues, car pour le tabac il y a dĂ©jĂ  un accom- pagnement efficace et parfaitement repĂ©rĂ©. CĂ©cile Pichon S’il est difficile d’en mesurer les effets directs. On peut mesurer la satisfaction des femmes qui ont bĂ©nĂ©ficiĂ© de cet entretien. De ce point de vue, nos enquĂȘtes montrent que dans leur majoritĂ©, elles en sont trĂšs satisfaites. Pour Étienne Moisnon et CĂ©cile Pichon, l’entretien prend en compte les ressentis et permet d’abord d’ouvrir le dialogue dans un climat de confiance. CHRS noz deiz 12 rue du capitaine hesry 22100 dinan CHRS tous publics 26 places tel 02 96 87 32 10 La maison de l'argot CHRS l'horizon 7 rue chĂšvres 22200 guingamp CHRS tous publics. Admission immĂ©diate en urgence 3 jours admission Ă  plus long terme sur rapport social et entretien de prĂ©-admission, dĂ©cision par commission d'admission tous les lundis matins 32 places tel 02 96 40 17 40 Kerlan amisep 64 rue de Kra douar 22300 lannion Dispositif d'accueil d'urgence en pĂ©riode hivernale service Ă©clatĂ© de 15 appartements 13 en CHRS et 2 en ALT aide au logement temporaire tel 02 96 48 15 33 Les nouelles 31 rue des nouvelles BP 425 22190 plerin hĂ©bergement en ALT admission immĂ©diate en urgence accueil de personnes handicapĂ©es tel 02 96 73 19 73 Accueil femmes 30 bis rue du docteur rochard 22000 saint brieuc CHRS femmes victimes de violences seules ou principalement avec enfants admission diffĂ©rĂ©e avec entretien et passage en commission 34 places tel 02 96 68 42 42 Centre d'accueil argos 50 rue de la corderie 22000 saint brieuc CHRS tous publics admission sur examen du dossier pour une prise en charge Ă©ducativer 37 places tel 02 96 68 30 50 Centre dĂ©partemental de l'enfance 105 rue bagot 22000 saint brieuc Centre maternel femmes victimes de violences tel 02 96 01 54 54 j'ai crĂ©er un outil pĂ©dagogique destinĂ© aux personnes qui recherchent un emploi j'ai chercher tout les sites proposants des offres d'emplois, et je les ai classĂ© en 4 catĂ©gories dans 4 blogs diffĂ©rents chacun des sites proposĂ©s sont dĂ©taillĂ©s et on peut aller directement sur le site en cliquant sur l'adresse du site qui vous intĂ©resse tout les sites qui proposent des emplois rĂ©gionaux tout les sites qui proposent des emplois spĂ©cialisĂ©s tout les sites qui proposent des divers aides cv et lettres de motivation, concours, formations.... tout les sites qui proposent des emplois gĂ©nĂ©ralistes 99 entreprises et 34 adresses Vous cherchez un professionnel domiciliĂ© rue de la corderie Ă  Saint-Brieuc ? 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