🀄 Fiche De Lecture Supplément Au Voyage De Bougainville
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Commentest perçu le Nouveau Monde lors de sa découverte C. Lecture analytique n° 1 : Montaigne, « Des cannibales », Essais Fiche méthode : La situation d’énonciation La lecture
Introduction: le supplément au voyage de Bougainville est un conte philosophique, réalisé en 1772 au temps des Lumières par Denis Diderot. Celui-ci crée un dialogue entre deux. protagonistes, A et B, discutent du Voyage autour du monde du célèbre navigateur français. Louis Antoine de Bougainville paru en 1771. B veut alors parcourir un
Résuméde l’œuvre : L’œuvre se présente comme une suite au Voyage autour du monde de Louis-Antoine de Bougainville, publié en 1769. Dans cette œuvre, Diderot pose le problème de la
Title Supplement au Voyage de Bougainville . Author: Denis Diderot . Posting Date: November 9, 2012 [EBook #6501] Release Date: September, 2004 First Posted: December 24, 2002 . Language: French *** START OF THIS PROJECT GUTENBERG EBOOK SUPPL. AU VOYAGE DE BOUGAINVILLE *** Produced by Claude Decoret and Laurent de Guillou
Fichede lecture sur le Supplément au voyage de Bougainville de Diderot. Notre analyse du Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot comprend : un résumé du
Approchede l'œuvre et de quelques textes du Supplément au Voyage de Bougainville de Denis Diderot. Fiche de lecture sur le. Supplément au voyage de Bougainville de Denis Diderot (1772) En lien avec le traitement le second thème de la spécialité Humanités, littérature et philosophie : Les représentations du monde : l’autre et l
Leconte philosophique « Supplément au voyage de Bougainville » a été écrit par Denis Diderot, grand Philosophe du siècle des Lumière. Dans cette œuvre, Diderot s’appuie sur le récit du
Cettefiche de lecture sur Le Supplément au Voyage de Bougainville de Diderot a été rédigée par un professeur de français. A PROPOS DE LA COLLECTION La série des contenus éducatifs aux étudiants et aux professeurs tels que : des résumés, des analyses littéraires, des questionnaires et des commentaires sur la littérature moderne et classique.
E8GWb. Chapitre I - Jugement du voyage de Bougainville Au cours d’une discussion, A et B évoquent le livre de Bougainville que B est en train de lire. A n’a pas lu cet ouvrage que B lui décrit. Il raconte ainsi le voyage de Bougainville, il parle d’Aotourou, un otaïtien qui accompagna Bougainville jusqu’à Paris, et de la vie sauvage » des Otaïtiens que B compare aux mœurs européennes, si différentes. B propose ensuite à A de lire un passage du Voyage concernant l’adieu que fit le chef d’une île aux voyageurs. Chapitre II - Les adieux du vieillard À l’arrivée des Européens, ce vieillard s’était enfermé chez lui. Lorsque ceux-ci s’en vont, le vieillard tient un discours dans lequel il déclare qu’il faut se lamenter lorsqu’ils arrivent et non lorsqu’ils partent. Il reproche à Bougainville d’avoir introduit les vices européens chez eux, dévalorise la prétendue civilisation européenne et souhaite aux navires de couler. Chapitre III - Entretien de l’aumônier et d’Orou L’otaïtien Orou loge un aumônier. Après le repas, Orou propose à l’aumônier de choisir entre sa femme et ses trois filles afin que l’une d’entre elles devienne mère. L’aumônier refuse à cause de sa religion. S’en suit une discussion sur les rapports entre les hommes et les femmes dans la société otaïtienne, ainsi que sur la religion. Orou ne comprend pas les Européens, qui sont censés obéir à l’État et à Dieu, mais qui ne sont pas punis lorsqu’ils ne le font pas. La conversation retourne à A et B qui parlent de miss Polly Baker, une femme qui a été de nombreuses fois enceinte sans être mariée. Elle a échappé à la punition prévue en renvoyant la culpabilité sur les hommes. Chapitre IV - Suite de l’entretien de l’aumônier et d’Orou L’aumônier et Orou poursuivent la comparaison de leurs cultures respectives. Il est notamment question d’inceste, d’adultère, de l’importance des enfants, de l’argent, des religieux. Orou ne comprend pas les obligations qui lient les moines. L’aumônier finit par céder à la tentation que représentent les filles et la femme d’Orou. Chapitre V - Suite du dialogue entre A et B À leur tour, A et B comparent les sociétés d’Europe et d’Otaïti. Ils se rendent compte que beaucoup des principes auxquels ils tiennent ne sont pas naturels mais acquis. Il leur semble que l’homme sauvage est davantage dans le juste que l’homme civilisé il faudrait en effet se rapprocher davantage des lois de la nature.
Supplé ment le voyage dans Bougainville concernant le Denis Diderot Auteur Sonder la page Fanny Normand d' ISBN 2806212340 Attention, un tel livre se révèle être trè s succinct, on peut trouver presque pas loin de pages vierges avec proposent un jolies idées pour vous omettre envie de la majorité des complé ter que dans pages é crites... Et encore, au sein des quelques sites que comprend le recueil il en existe trois se trouvent là pour ré servé es à la liste des divers publications de même sé rie à ne pas faire son shopping! Séquestre ne prôner qu'aux feignants suffisemment milliardaires, qui non veulent pas plus longtemps lire le fameux livre ni chercher sur le web ou il se trouve que les renseignements se trouvent être gratuits et meilleure qualité laquelle veulent tout de même dire un duo de trois méthodes à à eux oral de personnes vivants en france... Mais n'espé rez aucunement ré écrire à un grand nombre de questions légèrement poussé es! Par contre, l'avantage est qu'en un récipient d'heure vous recevrez tout feuilleté... Je pense qu'il est plus sage té lé charger la plupart des fiches on-line que d'acheter cette version relié e trè s dé cevante.
Texte Diderot SupplĂ©ment au Voyage de Bougainville. Première S – C'est un vieillard qui parle. Il Ă©tait père d'une famille nombreuse. Ă€ l'arrivĂ©e des EuropĂ©ens, il laissa tomber des regards de dĂ©dain sur eux, sans marquer ni Ă©tonnement, ni frayeur, ni curiositĂ©. Ils l'abordèrent ; il leur tourna le dos et se retira dans sa cabane. Son silence et son souci ne dĂ©celaient que trop sa pensĂ©e il gĂ©missait en lui-mĂŞme sur les beaux jours de son pays Ă©clipsĂ©s. Au dĂ©part de Bougainville, lorsque les habitants accouraient en foule sur le rivage, s'attachaient Ă ses vĂŞtements, serraient ses camarades entre leurs bras, et pleuraient, ce vieillard s'avança d'un air sĂ©vère, et dit Pleurez malheureux Tahitiens ! pleurez ; mais que ce soit de l'arrivĂ©e, et non du dĂ©part de ces hommes ambitieux et mĂ©chants un jour, vous les connaĂ®trez mieux. Un jour, ils reviendront, le morceau de bois que vous voyez attachĂ© Ă la ceinture de celuiÂci, dans une main, et le fer qui pend au cĂ´tĂ© de celuiÂlĂ , dans l'autre, vous enchaĂ®ner, vous Ă©gorger, ou vous assujettir Ă leurs extravagances et Ă leurs vices ; un jour vous servirez sous eux, aussi corrompus, aussi vils, aussi malheureux qu'eux. Mais je me console ; je touche Ă la fin de ma carrière ; et la calamitĂ© que je vous annonce, je ne la verrai point. O tahitiens ! mes amis ! vous auriez moyen d'Ă©chapper Ă un funeste avenir ; mais j'aimerais mieux mourir que de vous en donner le conseil. Qu'ils s'Ă©loignent, et qu'ils vivent. » Puis s'adressant Ă Bougainville, il ajouta Et toi, chef des brigands qui t'obĂ©issent, Ă©carte promptement ton vaisseau de notre rive nous sommes innocents, nous sommes heureux ; et tu ne peux que nuire Ă notre bonheur. Nous suivons le pur instinct de la nature ; et tu as tentĂ© d'effacer de nos âmes son caractère. Ici tout est Ă tous ; et tu nous as prĂŞchĂ© je ne sais quelle distinction du tien et du mien. Nos filles et nos femmes nous sont communes ; tu as partagĂ© ce privilège avec nous ; et tu es venu allumer en elles des fureurs inconnues. Elles sont devenues folles dans tes bras ; tu es devenu fĂ©roce entre les leurs. Elles ont commencĂ© Ă se haĂŻr ; vous vous ĂŞtes Ă©gorgĂ©s pour elles ; et elles nous sont revenues teintes de votre sang. Nous sommes libres ; et voilĂ que tu as enfoui dans notre terre le titre de notre futur esclavage. Tu n'es ni un dieu, ni un dĂ©mon qui esÂtu donc, pour faire des esclaves ? Orou ! toi qui entends la langue de ces hommesÂlĂ , disÂnous Ă tous, comme tu me l'as dit Ă moi-mĂŞme, ce qu'ils ont Ă©crit sur cette lame de mĂ©tal Ce pays est Ă nous. Ce pays est Ă toi ! et pourquoi ? parce que tu y as mis le pied ? Si un Tahitien dĂ©barquait un jour sur vos cĂ´tes, et qu'il gravât sur une de vos pierres ou sur l'Ă©corce d'un de vos arbres Ce pays est aux habitants de Tahiti, qu'en penseraisÂtu ? Tu es le plus fort ! Et qu'estÂce que cela fait ? Lorsqu'on t'a enlevĂ© une des mĂ©prisables bagatelles dont ton bâtiment est rempli, tu t'es rĂ©criĂ©, tu t'es vengĂ© ; et dans le mĂŞme instant tu as projetĂ© au fond de ton coeur le vol de toute une contrĂ©e ! Tu n'es pas esclave tu souffrirais plutĂ´t la mort que de l'ĂŞtre, et tu veux nous asservir ! Tu crois donc que le Tahitien ne sait pas dĂ©fendre sa libertĂ© et mourir ? Celui dont tu veux t'emparer comme de la brute, le Tahitien est ton frère. Vous ĂŞtes deux enfants de la nature ; quel droit as-tu sur lui qu'il n'ait pas sur toi ? Tu es venu ; nous sommesÂnous jetĂ©s sur ta personne ? -avonsÂnous pillĂ© ton vaisseau ? t'avonsÂnous saisi et exposĂ© aux flèches de nos ennemis ? t'avonsÂnous associĂ© dans nos champs au travail de nos animaux ? Nous avons respectĂ© notre image en toi. Laisse nous nos moeurs ; elles sont plus sages et plus honnĂŞtes que les tiennes ; nous ne voulons point troquer ce que tu appelles notre ignorance, contre tes inutiles lumières. Tout ce qui nous est nĂ©cessaire et bon, nous le possĂ©dons. SommesÂnous dignes de mĂ©pris, parce que nous n'avons pas su nous faire des besoins superflus ? Lorsque nous avons faim, nous avons de quoi manger ; lorsque nous avons froid, nous avons de quoi nous vĂŞtir. Tu es entrĂ© dans nos cabanes, qu'y manque-t-il, Ă ton avis ? Poursuis jusqu'oĂą tu voudras ce que tu appelles commoditĂ©s de la vie ; mais permets Ă des ĂŞtres sensĂ©s de s'arrĂŞter, lorsqu'ils n'auraient Ă obtenir, de la continuitĂ© de leurs pĂ©nibles efforts, que des biens imaginaires. Si tu nous persuades de franchir l'Ă©troite limite du besoin, quand finironsÂnous de travailler ? Quand jouironsÂnous ? Nous avons rendu la somme de nos fatigues annuelles et journalières la moindre qu'il Ă©tait possible, parce que rien ne nous paraĂ®t prĂ©fĂ©rable au repos. Va dans ta contrĂ©e t'agiter, te tourmenter tant que tu voudras ; laisseÂnous reposer ne nous entĂŞte ni de tes besoins factices, ni de tes vertus chimĂ©riques. Regarde ces hommes ; vois comme ils sont droits, sains et robustes. Regarde ces femmes ; vois comme elles sont droites, saines, fraĂ®ches et belles. Prends cet arc, c'est le mien ; appelle Ă ton aide un, deux, trois, quatre de tes camarades ; et tâchez de le tendre. Je le tends moi seul. Je laboure la terre ; je grimpe la montagne ; je perce la forĂŞt ; je parcours une lieue de la plaine en moins d'une heure. Tes jeunes compagnons ont eu peine Ă me suivre ; et j'ai quatre-vingt-dix ans passĂ©s. Malheur Ă cette Ă®le ! malheur aux Tahitiens prĂ©sents, et Ă tous les Tahitiens Ă venir, du jour oĂą tu nous as visitĂ©s ! Denis Diderot, SupplĂ©ment au Voyage de Bougainville, 1772. RdM...
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