🧑‍🎤 Je L Aime Mais Je Le Quitte

Maisje l’aime encore ( c’est paradoxal) car je sais que c’est la femme parfaite pour avoir eu le courage de tenir avec moi, je pense que son amour etait plus grand que les problèmes. Là on est arrivé à se reparler après toutes les excuses possibles et inimaginables, sauf que elle est distante au niveau des emotions, elle a essayé le silence radio mais je revenais toujours en Car moi aussi, je pensais aimer mon ex d’un amour pur et inconditionnel avant de faire cet exercice. Étape n°4 - Un exercice simple pour lâcher prise rapidement Ta façon de penser à ton ex te permettra de t’aider à débroussailler cette voie te permettant enfin de lâcher prise et d’arrêter, justement, de penser à cette personne. Jene savais pas comment te le dire Alors j'ai décidé de te l'écrire Même s'il n'y a aucun mot pour te le décrire Cet amour en moi qui ne fait que grandir. Je ne savais pas si je devais te l'avouer Alors j'ai choisi la sincérité Je ne veux plus me cacher Derrière le mot Amitié. Mais est-ce que je t'aime comme une sœur ? Ou est-ce juste de la peur ? Jequitte ce forum je tenais a vous faire part de ma décision sachez également que je n'ai rien contre personnes ni rancune rien , j'ai même kiffé certains pers. FORUM MEDINE76: Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. FORUM MEDINE76. LE FORUM NUMERO 1 SUR MEDINE DE LA BOUSSOLE : Accueil Clermontje t’aime, mais je te quitte. Au-delà de quitter mon appartement, j’ai décidé de quitter ma ville, Clermont. Cela fait 12 ans que j’y suis et j’ai le sentiment d’être arrivée à la fin d’un cycle, c’est ce que la mort de Lokka m’enseigne. Il est trop difficile pour le moment de rester ici, j’ai besoin de tout bouleverser pour voir et comprendre ce dont j’ai Jel'ai quitté mais je l'aime. Par Invité Uranie, le 6 octobre 2010 dans Adozone. Commencer un nouveau sujet; Messages recommandés. Invité Alb.. Invités, Posté(e) le 6 octobre 2010. Invité Alb.. Invités 0 message . Signaler; Partager; Posté(e) le 6 octobre 2010. V'la le roman, désolée! Depuis le temps que je suis sur ce forum (Environ 1ans) J'ai raconté toute ma vie, tous Aidezmoi svp, mon probleme c que j ai un copin, je l aime eperdument, il m a dit qu il m aime aussi, mais il ne me donne aucune attention, il aime passer du temps avec ses amis, il fume tjrs du Weed, il a d autres copines, je sais plus quoi faire. il m a meme avoue qu il ne passe jamais bcp de temps avec une fille dans une relation, une relation n est pas une perte de Ilm'aime mais me quitte. Réalisée par Myouhu · 7 janv. 2016 Psychothérapie. Partagez-la. Bonjour, Je vis dans une relation à distance (Montréal & Paris) depuis 1 an et 8 mois avec un homme formidable. En première année, il m'appelait beaucoup, on s'appelle environ 4h par jour, mais j'étais très jalouse et je lui interdisais beaucoup situ as le sentiment qu'il ne t'aime pas, tu fais sois de la parano, soit c'est vrai. dans les deux cas, tu n'es pas bien dans la relation. y a t il d'autres choses qui te font penser ça? Vg3eL. Tu m'aimes mais tu me quittes. Moi je ne comprend pas. Réponse du pourquoi...Tu sais, je t'ai dis que je t'aimais mais c'était pour rire. Je t'ai juré que ma seule foi était mon amour pour toi mais ce n'était que pour te séduire. Les sentiments que je te susurrais n'étaient que des pressentiments de notre avenir et, sont devenus des ressentiments le jour où je t'ai vu fuir. A tout ce que je viens de dire, je veux y croire car je ne peux plus me regarder dans un miroir en m'avouant tous mes véritables sentiments. En réalité, je t'aimais. Plus que de raison. J'ai tout quitté. Je ne faisais point de comparaison. J'ai tout renié pour vivre en ta maison. Je me suis perdue à te désirer, à m'enfouir dans mes illusions. Aujourd'hui, tu es parti et je renie toutes ces passions, je me refuse à croire que l'on ai pu se jouer de moi comme tu l'as fait, je me sens lésée... M'as-tu aimé un jour ? As-tu cru en notre amour ? Nan ! Je n'ai pu t'aimer ! Je te refuse le plaisir de me voir souffrir, je m'interdis de penser que je t'ai aimé. Je me sens si idiote. J'ai crié mon amour, tout le monde le connaissait. Maintenant je vais devoir affronter le regard de ces gens qui m'ont jadis écoutée te louer. Voir dans leur yeux cette pointe de moquerie, leur air goguenard et leur mine réjouie car jamais on ne se félicite du bonheur d'autrui, en revanche le malheur se commente et on en ris ! Je me sens si crétine, comme une gamine, une gamine que l'on vient de démasquer. Pour sauver la face je ne peux qu'éviter le sujet, ou tout simplement nier dire que mon amour pour toi n'était qu'une comptine pour ces gens-là. Que je n'étais pas amoureuse de toi mais que je le faisais croire, banale histoire... On va me traiter de profiteuse mais je préfère cela. Je ne pourrai supporter que l'on dise de moi "folle d'amour et larguée comme une vieille chaussette par l'homme qu'elle voulait épouse" Pourquoi ? Pourquoi tu m'as fais ça ? J'ai donc si mauvais caractère ? Pourtant pour toi, je me suis mise plus bas que terre... Emma, je t'ai quittée hier et pourtant tout le monde sait combien je peux t'aimer. Je t'aime toujours mon amour. Parfois on quitte les gens que l'on aime car on ne l'ai reconnaît plus, parce qu'on veut les protéger de soi-même. Tu es la femme qui m'a découvert, qui m'a initié au vrai plaisir de la chair, à la sexualité comme à la sensibilité. Tu es ma moitié, mon deuxième poumon, ma raison. Et pourtant j'ai décidé de te quitter ; pour te protéger... Ton amour pour moi te fais te perdre, ce que je ne veux pas. Tu agis selon mes souhaits, mes désirs et mes affinités mais moi je te voulais et je te veux pour celle que tu es, cette femme sensuelle, immortelle, avec du caractère et qui ne se laisse pas faire. Au fil du temps tu es devenue une poupée à façonner. Plus nous semblions nous rapprocher plus nous étions éloigner. Je t'ai perdu. Je te veux à l'état brut. Que tu retrouves ton caractère et tes sales manières, comme au début quand tu ne cherchais pas à me plaire. Mais comment te le dire ? Comment te dire combien je t'aime sans te faire souffrir ? En te quittant, c'est malheureusement tout ce que j'ai pu trouver. Manière lâche mais qui veux dire que mon éloignement n'est là que pour notre rapprochement. Maudis-moi mais sache que je souffre autant que toi. Tu viens de me quitter et je suis seule, seule avec moi même, seule à me répéter cette rengaine pourquoi ? Peut-être parce que je t'étouffais, peut-être parce que mon amour pour toi te faisais flipper. Je pensais que l'on se comprenait, je croyais lire dans tes pensées. J'ai vu cette ride sur ton front traîtreusement se dessiner ces derniers temps. Est-ce par ma faute ? Certainement. Est-ce que notre histoire d'amour est définitivement achevée ? Il m'a semblait qu'en me quittant tu m'aimais, tu me l'as même dis. Et j'ai lu dans tes yeux toute la tristesse du monde. Est-elle due à ton peine de me quitter ou à celle de passer pour un enculé ? Tu es parti et tu m'as dis je t'aime... Un mot plein d'espoir mais qui me fait broyer du noir. Tu me quittes mais tu m'aimes ? Il me faut des explications, je suis noyer par toutes mes émotions. Plus de nouvelles de toi, juste ce mot et ton départ... A suivre.... Voir tous les commentaires et/ou en poster un 17Pinces moi et reves moi sont dans un bateau...Posté par llaa le 19/04/2006 213554Ce qui m’agace le plus c’est la contradiction des idéaux, liberté, égalité, fraternité ; laissons délibérément la fraternité de coté pour l’instant. Comment exister en dehors de l’amour ? Comment veux tu exister autrement ? je veux dire à part dans l’amour ? D’autre part, il est un peu inutile de chercher l’amour dans la Liberté. C’est donc pas possible d’exister dans la liberté surtout en amour. Mais, théoriquement il n’y a de vrai amour que dans la liberté.. Or, on ne peux pas dire que ça soit le cas ici; Tu te sent libre toi et, en amour ? Je m’interroge seulement, ta liberté ne se serait elle pas faite au détriment du respect notamment de moi ? Sinon pourquoi ne viendrais tu pas à moi ? Pourquoi me fuirais tu ? Je suis ni pour, ni contre mais, en fonction des réponses que tu as du apporter à ces quelques questions dans tes tripes tu devrais sentir, trouver et, comprendras seul ma possible réponsetu peux la voir comme une question je pense. Franchement, si c’est pour t’humilier ou être humilié, j’ai pas envie. Ce dire au moment présent "maintenant"je veux vraiment que ça marche et, donc laissé sa place à l'avenirc'est toute la difference! est il encore possible entre nous? l'idéal étant que les deux puissent le faire de manière "simultanément" Embarrassé, Embarrassé, ? Embarrassé, ? même pas sur ! Modifié le 19/04/2006 220516Re Je t'aime mais je te quittePosté par balla le 10/04/2006 133836moi aussi j'ai connu cette situation, une rupture qui intervient a un moment ou on ne l'attendait pas mais force est de constater que, avec du recul on realise que c'etait surement la seule solution pour rendre l'autre maitre ou maitresse de ses sentiments on le libere de son esclavage "amour envahisseur"Re Je t'aime mais je te quittePosté par le p'tit breton le 01/04/2006 221625éh bien ... sublime , j'ai adoré. maintenant je pense que lui n'as pas vue en toi qui tu été réelément une femme qui n'attendait qu'un amour pour se dévoilé au grand jour . Je comprend qu'il soit parti car il aimais de toi que la face que tu montrai a tout le monde... c'est dommage mais la faute reviens au deux je pense. j'espère que sa s'arrangera pour vous deux et toi surtout , tu as eu le courage de tout faire pur lui , pour vous et pour toi et ce malgrés se qu'aurai pu dire les gens . dommage que le monde ne soit fait a ton image bonne chance a toi le p'tit bretonRe Je t'aime mais je te quittePosté par donieta le 24/03/2006 142105salut je te félicite pour ton article, j'ai bien aimé ta façon d'écrire c'est trés riche en sentiments . mais je crois que si tu es vraiment folle amoureuse tu pouras pas vivre sans l'être aimé ni lui sans toi et lui faire subire ça n'est pas un geste d'amour . c'est domage de finire ton histoir d'amour de la sorte .malgré tou j'ai bien aimé ton article . merci c'est trés normal pour moiPosté par mouradou le 24/03/2006 121357En fait je comprend trés bien l'histoire tout simplement parce que je suis en train de la vivre, ça me raméne à croire que l'amour tout seul est insuffisant ,eh oui l'amour reste insuffisant il y a encore pleine de choses qu'il fautprendre en considération. j'espére que ça ira bien parce que j'ai l'impression que l'amour dans ce monde connait pleins d'obstacles qui l'empêche de bien se propager. alors je vous donne un rendez vous pour un article complet dans environ un mois. que dieu vous benisse. a+ mouradou a+. Voir tous les commentaires et/ou en poster un 17 Recevoir la lettre d'information Connectés 0membres et 54 visiteurs Mauvais timing, situation compliquée, manque de partage… on peut se sentir obligée de rompre avec l’homme que l’on aime. Un geste difficile mais libérateur. Quatre femmes arrive que l’on reste en couple par habitude, par confort, par amour… Mais parfois les sentiments ne suffisent on a été trompé, quand on ne parvient pas à construire des projets communs, quand on vit avec un accro au boulot, rester avec lui à tout prix n’est pas forcément la meilleure solution. En tout cas pour s’épanouir et être heureuse. Quitter l’homme que l’on aime ? Selon la psychothérapeute Patrica Delahaie, c’est une situation très fréquente aujourd’hui. Beaucoup de ruptures se produisent alors que les sentiments sont toujours là. Du coup, prendre cette décision est un arrachement ». Les témoignages de Nathalie, Charlotte, Chloé et Valérie le montrent. Charlotte, 36 ans. Bizarrement, c’est la chose dont je suis la plus fière dans ma vie. Pourtant, sur le moment, j’en ai bavé. Je m’en souviens très bien, on était au resto et ça m’a prise d’un coup j’ai posé ma fourchette, je l’ai regardé dans les yeux et je lui ai demandé “Tu m’aimes ?” Il était gêné, je pense qu’il sentait très fort ma détermination, et il a essayé de ruser en répondant “Qu’est-ce que tu entends par aimer ?” Et, là, j’ai démarré au quart de tour “Ce que la terre entière entend par aimer !” Il a retenté un “Je suis bien avec toi.” Ça faisait huit mois que j’y avais droit aux “On est bien comme ça”, “On ne va pas se prendre la tête”, et moi je ramais, je souffrais, car je l’aimais. Je sais que les histoires se passent à deux, mais c’est comme ça, j’ai été raide dingue amoureuse d’un homme irrésolu. Le genre qui ne veut pas s’engager. Autant dire un enfer pour l’autre. Je ne sais pas d’où m’est venu le courage de l’affronter ce soir-là, mais ça s’est terminé net. Je ne voulais plus de ça. Avant, je me rassurais en ne pensant qu’aux bons moments qu’on passait, parce qu’il y en a eu énormément, et en me persuadant que les choses allaient évoluer. Mais, ce soir-là, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. Et j’ai tenu, parce qu’en quittant le resto il m’a avoué “Attends, je crois que je fais la connerie de ma vie.” Sauf que ce n’est pas ça que je voulais entendre. Aujourd’hui, j’ai compris que cet homme était incapable d’exprimer ses sentiments et même sûrement de savoir ce qu’il ressentait. Mais je ne suis pas thérapeute. J’ai pleuré des jours et des jours, mais quelle libération ! Ça m’a pris du temps avant de pouvoir recommencer une histoire. J’ai rencontré Mathias il y a un an et, là, merci à l’Irrésolu je savoure tous les jours le fait d’être avec un homme aimant et que j’aime. » Valérie, 45 ans. Toutes mes copines me disaient “Vis cette histoire à fond, profite, tu verras bien.” Je n’ai pas pu attendre le moment où je verrais bien, car, au fond de moi, je pense que c’était un peu écrit d’avance. C’était il y a deux ans, j’avais donc 43 ans, et, à une soirée, coup de foudre réciproque avec un homme de… 29 ans. On s’est vus un mois avant de s’embrasser. Un mois à rire, à se dire “Mais c’est incroyable une telle rencontre !” et à parler notamment de notre différence d’âge. Car la tendance cougar je déteste ce mot a beau être à la mode, dans la vraie vie, c’est autre chose. Il y a la question des enfants, par exemple. À l’époque, mes filles avaient 7 et 5 ans, je venais de me séparer de leur père et je n’envisageais pas du tout d’avoir un autre enfant. En même temps, à 43 ans, je n’avais pas des années devant moi non plus. Or, lui, il était à un âge où tout est à construire, tout est devant, et c’était inconcevable pour moi de le faire renoncer à la paternité. Je n’assumais pas, je me demandais s’il finirait par me le reprocher. Notre histoire a duré presque un an, et c’est bien par amour que je l’ai quitté. Par amour de la vie, par amour pour lui. Ça peut paraître ridicule mais je lui souhaitais de rencontrer une femme avec qui il pourrait réaliser ce magnifique moment de vie. Et c’est ce qui s’est passé, il vient de devenir papa. Pour rien au monde je ne regrette cette histoire, ni d’y avoir mis un terme. Cet homme m’a tellement redonné confiance en l’amour… » Je suis partie par dignité » Chloé, 42 ans. Si on m’avait dit un jour que je vivrais une de mes plus belles histoires d’amour avec un homme marié, je ne l’aurais pas cru. Non pas que j’aie des principes hyper arrêtés, mais je pensais que ce genre de situations n’arrivait qu’aux autres, et qu’en tout cas on pouvait les éviter. Mais, non, on ne choisit pas qui on aime. J’ai rencontré Christophe à un séminaire de boulot et, au début, j’ai lutté. Jusqu’au moment où je n’ai plus tenu ! On pensait l’un à l’autre toute la journée, on n’avait qu’une envie, c’était de se voir… Et on s’est vus. Ça a été très, très fort entre nous. La question n’était pas de savoir si on s’aimait, mais si on pouvait vivre cet amour. Les premiers temps, les rendez-vous à l’hôtel dans la journée ou le soir jusqu’à 22 h 30, on s’en contente et puis, très vite, ça devient glauque. Une première fois, au bout de quatre mois, j’ai dit “On arrête.” Il m’a rappelée la semaine suivante, on a recraqué. Au total, il y a eu trois séparations avant la définitive. J’ai eu la force de ne pas répondre à ses appels et textos. Jamais je ne me suis dit “Ce type est un salaud, il m’a fait croire qu’il quitterait sa femme, il m’a roulée…” Non. J’ai vu un homme détruit. Il a essayé, il est parti une fois après avoir tout expliqué à son épouse, mais il ne pouvait pas vivre sans ses enfants. Et je sais que c’est aussi pour ça que je l’ai aimé. Seulement, cette situation était devenue humiliante pour moi. C’est monstrueux d’aimer quelqu’un qui n’est pas disponible. Je l’ai quitté avant de perdre pied, avant de me perdre moi. C’était comme un instinct de survie. Je suis partie par dignité, pour ne pas me dire que je touchais le fond et finir par le haïr. » Ma décision nous a soulagés tous les deux » Nathalie, 39 ans. Oh ! ce que la vie est mal faite, parfois ! On avait tout pour être heureux, c’était là, sous notre nez et, non, on n’y est pas arrivés. Tout a commencé à aller de travers quand on s’est installés ensemble avec nos enfants respectifs. Il a deux filles ados ; moi, un fils de 8 ans et une fille de 10. C’était après un an de bonheur où l’on se voyait tous les deux, avant d’avoir fait les présentations aux enfants. On partait en week-end en amoureux, tout était simple. Et, dès qu’on a pris un appart, tout s’est compliqué de façon incroyable. Ses filles ont eu du mal à m’accepter et je ne pouvais rien leur dire sans qu’il prenne leur défense. Lui supportait difficilement mes enfants, ce que, je dois l’avouer, je prenais très mal. Pour couronner le tout, les gamins ne se sont pas entendus ! Ça se disputait sans arrêt dans cette maison ! Et, là, qu’est-ce qu’on fait ? On attend ? On crie encore plus fort ? On prend sur soi ? J’ai tenu bon pendant quelque temps, mais j’étais perdue. J’aimais Marc comme j’ai rarement aimé, seulement cette vie-là était impossible. Je sais que, dans le fond, j’ai renoncé à mon amour pour lui afin de protéger mes enfants. J’ai cherché un appartement sans lui en parler et j’ai attendu d’avoir signé pour le lui annoncer. Je suis partie pour une vie calme. Il m’a dit après que j’avais eu le courage de faire ce dont il n’avait pas le cran. Dans le fond, ma décision nous a soulagés tous les deux. Je viens de rencontrer un homme… Toutefois, je ne pense pas emménager avec lui et ses enfants. C’est bien aussi le côté chacun chez soi pour préserver l’amour. » Avis de psy Dans un couple, il faut se préférer » QU’EST-CE QUI POUSSE À QUITTER UN HOMME QU’ON AIME ? Patricia Delahaie D’abord, il faut souligner que c’est une situation très fréquente aujourd’hui. Beaucoup de ruptures se produisent alors que les sentiments sont toujours là. Du coup, prendre cette décision est un arrachement, mais on le fait car la relation ne nous convient pas. Ce peut être parce que l’on souffre – une femme trompée qui ne le supporte plus. Il arrive aussi qu’il y ait des problèmes de caractère – radinerie ou maniaquerie – ou de comportement – on peut quitter un homme qui ne vit que pour son travail ou parce qu’il est accro aux jeux vidéo. On réalise alors que pour être amoureux, l’amour suffit, mais, pour s’épanouir dans le couple, il faut beaucoup d’autres choses des projets communs, une bonne entente au quotidien, du partage… ON LE FAIT TOUJOURS POUR TENDRE VERS UN MIEUX ? Oui. C’est un arrachement, mais quitter un homme qu’on aime, c’est se préférer, et on a raison ! En général, y parvenir prend du temps. Surtout pour les femmes. Elles aiment l’amour et vont tout tenter avant de partir. Quand elles en arrivent à se dire qu’elles ont donné toutes ses chances au couple et que rien ne changera, elles s’en vont. Simplement parce qu’elles veulent du bonheur. C’est assez pragmatique, elles savent qu’elles seront plus heureuses en dehors du couple. VOUS RECOMMANDEZ DONC D’ OSER SE PRÉFÉRER » ? Absolument. Depuis toujours, on a appris aux femmes qu’elles devaient rendre l’autre heureux. C’est une bonne chose qu’elles se mettent à penser à leur bonheur. Non seulement c’est légitime de vouloir s’épanouir, de penser à soi, mais il y a aussi une grande nouveauté aujourd’hui on sait qu’on va pouvoir vivre plusieurs amours dans une vie. Et, quitter un homme, c’est se donner la possibilité d’en rencontrer un autre. * Auteur de Comment guérir du mal d’amour Éditions. LOUISE ENRIQUEZ Ils seraient nombreux, les médecins à se poser la question de rester, ou pas, à l'hôpital d'après le Collectif Inter-Hôpitaux © Getty / Martin Barraud France inter, 12 novembre 2019 Et s’il n’était simplement plus possible de travailler à l’hôpital ? C’est ce que disent les hospitaliers en grève depuis des mois… Certains médecins n’ont tellement plus d’espoir sur l’état de l’hôpital qu’ils ont décidé de partir, ou sont déjà partis. Témoignages, à la veille de leur mobilisation. Combien sont-ils ? Et depuis combien de temps y a-t-il des départs motivés chez les praticiens hospitaliers par ce sentiment que l’hôpital est à bout de souffle et qu’on ne peut plus y travailler convenablement ? On a vu en tout cas ces derniers mois quelques démissions emblématiques dans des gros CHU et certains prédisent qu’une plus grosse vague de départs est à craindre. Des départs pour le privé, en exercice libéral, ou pour faire complètement autre chose. Ceux qui partent peuvent le faire pour gagner plus dans le privé, ou pour jouir d’un emploi du temps plus tranquille. Nous avons rencontré trois médecins qui ne sont pas dénués d’états d’âme. Ils ne quittent pas leurs fonctions de gaieté de coeur, mais simplement ils n’en peuvent plus. Premier exemple, David, 43 ans. Le 4 novembre dernier, il a fait sa dernière garde en tant qu’urgentiste dans un grand hôpital parisien C’est comme si j’aimais le vélo, mais quand je fais du vélo j’ai mal aux genoux, et quand j’en fais une journée, je mets trois jours à m’en remettre… C’est l’état d’esprit dans lequel j’étais vis-a-vis de mon travail ». La fatigue physique accumulée après vingt ans aux urgences, c’est une chose, mais s’il n’y avait que ça, David aurait tenu le choc. La vraie raison de son départ, elle est ailleurs il ne pouvait plus continuer à travailler dans ce système, ou les réductions d’effectifs et de budget sont la règle. Il y a cette lente dégradation que je vois depuis que je travaille ce qui restait exceptionnel devient quotidien. Ce qui compte, c’est combien ça coûte, combien ça coûte, combien ça coûte… Vous finissez par faire 20% de médical et 80% de recherche de lits et d’administratif ». Je devenais agressif parce que ça n’allait pas assez vite » L’élément déclencheur pour David, ça a été de se rendre compte qu’il devenait agressif, avec les collègues, les infirmières en particulier Au début, on se calme, on se dit tiens j’étais fatigué, et puis au bout d’un moment, comme ça se répète, on se dit qu’il y a un problème, je voulais pas être dans le conflit permanent ». Pourquoi devient-on agressif ? Parce que ça ne va pas assez vite, c’est pas que les infirmières ne vont pas assez vite mais comme elles ne sont pas assez nombreuses, on prescrit des trucs qui ne sont pas prélevés deux heures après, c’est usant. » David est-il en burn out ? Il avoue qu’il l’a été, il y a un an, mais depuis qu’il sait qu’il va quitter l’hôpital, depuis qu’il a pris sa décision, c’est à dire depuis l’été dernier, il va mieux, soulagé. Que va-t-il faire maintenant ? J’ai l’avantage d’avoir un métier très demandé, donc ce ne sera pas si compliqué, dit-il, j’ai la possibilité par exemple de m’installer en cabinet libéral, je ne l’ai jamais fait, ce serait une autre vie ». Pas d’enthousiasme particulier à l’idée de partir exercer en libéral, pour David, mais la réflexion est encore en cours sur son avenir. Il pense aussi à se faire salarier dans une structure. Devenir médecin du travail, notamment. L’obsession de l’administration, c’est combien ça coûte ?' » Son ambition, en tout cas, n’est pas de gagner plus d’argent dans le privé, l’argent n’est pas son moteur, dit-il. Et c’est aussi ce que nous dit Sophie Périé. Professeur d’université, chirurgien ORL et cervico-facial à l’hôpital Tenon à Paris, elle n’est pas encore partie de l’hôpital, mais dans son bureau, on marche déjà au milieu des cartons de déménagement. Pour elle, le départ ce sera en janvier 2020 elle s’en va créer un service tout neuf dans un hôpital privé. Non, c’est pas le salaire qui me fait partir, j’abandonne un système qui ne me convient plus. » En novembre dernier par exemple, explique Sophie Périé, l’administration a décidé de supprimer les aides soignantes du vendredi au lundi dans un service où il y a des patients qui viennent d’être opérés, des patients lourds avec des chirurgies majeures, l’infirmière devait tout gérer pendant trois jours c’est de la maltraitance pour l’infirmière mais aussi pour les patients. Je n’abandonne pas, je dirais qu’on a abandonné les praticiens, on n’a pas cherché à les retenir ». Michel Canis n’est pas allé aussi loin que Sophie. Gynécologue obstétricien à l’hôpital de Clermont-Ferrand, il a trouvé un compromis, qui consiste à ne pas quitter l’hôpital public, mais à ne plus y exercer d’encadrement. En juillet 2018, il a démissionné de son poste de chef de service, pour ne plus avoir à cautionner des décisions qu’il réprouve. L’élément déclenchant, ça a été quand on nous a fermé des salles d’intervention en nous disant qu’on ne les remplissait pas assez, alors qu’on ne les remplissait pas parce qu’on manquait de personnels pour les faire tourner. » On s’est battu, ça n’a pas marché, et à ce moment là, je me suis rendu compte que je ne pouvais pas appliquer des décisions avec lesquelles je n’était pas d’accord, dictées par des restrictions budgétaires » explique Michel Canis. Le gynécologue obstétricien reste malgré tout à l’hôpital, où il est redevenu simple praticien. J’y reste parce que j’y crois et que j’ai du mal à monnayer ce que je fais, à mettre une relation d’argent entre moi et le malade. » Le même esprit animait Sophie la chirurgienne et David l’urgentiste, mais aujourd’hui, disent-ils, l’hôpital est malade. Je le vis mal » dit David, mais si je reste je coule ». Il a fait le choix de sauver sa peau. par

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